Gil Scott-Heron - Pieces Of A Man
Posté : 30 mai 2011 16:18
Gil Scott-Heron - Pieces Of A Man (Flying Dutchman FD 10143, 1971)
Titres
A1 The Revolution Will Not Be Televised Scott-Heron 2:59
A2 Save the Children Scott-Heron 4:55
A3 Lady Day and John Coltrane Scott-Heron 3:10
A4 Home Is Where the Hatred Is Scott-Heron 3:15
A5 When You Are Who You Are Scott-Heron, B. Jackson 3:01
A6 I Think I'll Call It Morning Scott-Heron, B. Jackson 3:45
B1 Pieces of a Man Scott-Heron, B. Jackson 4:22
B2 A Sign of the Ages Scott-Heron, B. Jackson 4:05
B3 Or Down You Fall Scott-Heron, B. Jackson 3:08
B4 The Needle's Eye Scott-Heron, B. Jackson 4:01
B5 The Prisoner Scott-Heron, B. Jackson 8:39
Crédits
Gil Scott-Heron : guitare, piano, chant
Brian Jackson : piano
Ron Carter : basse
Burt Jones : guitare
Pretty Purdie : batterie
Hubert Laws : flute, saxophone
Direction : Johnny Pate
Production : Bob Thiele
Après la réussite artistique de son premier album, Gil Scott-Heron entre en studio en 1971 pour enregistrer Pieces Of A Man. L'album sortira la même année, à nouveau sur le label Flying Dutchman et sera également produit par Bob Thiele, entre autres producteur de John Coltrane.
L'album marque la première collaboration de Gil avec Brian Jackson, mais le personnel de l'album est réellement de très haut niveau.
Gil Scott-Heron a donc l'ambition de faire un album plus orchestrée, et de privilégier le chant aux raps de son premier album.
Et d'emblée, avec la relecture de "The Revolution Will Not Be Televised", le contraste avec la version du premier album est criant. On a ici un titre funky, avec le flûte subtile du grand Hubert Laws, la basse de l'immense Ron Carter et la batterie de Bernard "Pretty" Purdie.
A noter que cette version est sortie en face B du premier single de Gil ("Home Is Where The Hatred Is" est en face A).
"Save The Children" est dans une veine plus soul. Gil Scott-Heron n'a pas les qualités vocales de Marvin Gaye, mais c'est un excellent titre.
"Lady Day & John Coltrane" est tout aussi bon, et a fait d'ailleurs l'objet d'un single ("When You Are Who You Are" est en face B).
"Home Is Where The Hatred" est un des grands moments de l'album (et la face A du single évoque ci-dessus).
"When You Are Who You Are" est plus jazz, avec Hubert Laws qui a laissé sa flûte pour prendre le sax.
"I Think I'll Call It A Morning" est un beau moment de soul, et "Pieces Of A Man" est une superbe ballade.
"A Sign Of The Ages" est dans la même veine que le titre précédent, en plus jazz. Quant à "Or Down You Fall", c'est une ballade où le drumming de Purdie fait merveille. La flûte d'Hubert Laws est également superbe.
"The Needle's Eye" est excellent
L'album s'achève tout en finesse et en feeling, avec le splendide "The Prisoner", où la voix de Gil me fait penser à celle de Nina Simone.
Grand album de soul/funk, Pieces Of A Man est donc un indispensable pour tout amateur de Great Black Music, et à ranger à côté de What's Going On pour saisir les préoccupations des noirs américains au début des 70's.
Titres
A1 The Revolution Will Not Be Televised Scott-Heron 2:59
A2 Save the Children Scott-Heron 4:55
A3 Lady Day and John Coltrane Scott-Heron 3:10
A4 Home Is Where the Hatred Is Scott-Heron 3:15
A5 When You Are Who You Are Scott-Heron, B. Jackson 3:01
A6 I Think I'll Call It Morning Scott-Heron, B. Jackson 3:45
B1 Pieces of a Man Scott-Heron, B. Jackson 4:22
B2 A Sign of the Ages Scott-Heron, B. Jackson 4:05
B3 Or Down You Fall Scott-Heron, B. Jackson 3:08
B4 The Needle's Eye Scott-Heron, B. Jackson 4:01
B5 The Prisoner Scott-Heron, B. Jackson 8:39
Crédits
Gil Scott-Heron : guitare, piano, chant
Brian Jackson : piano
Ron Carter : basse
Burt Jones : guitare
Pretty Purdie : batterie
Hubert Laws : flute, saxophone
Direction : Johnny Pate
Production : Bob Thiele
Après la réussite artistique de son premier album, Gil Scott-Heron entre en studio en 1971 pour enregistrer Pieces Of A Man. L'album sortira la même année, à nouveau sur le label Flying Dutchman et sera également produit par Bob Thiele, entre autres producteur de John Coltrane.
L'album marque la première collaboration de Gil avec Brian Jackson, mais le personnel de l'album est réellement de très haut niveau.
Gil Scott-Heron a donc l'ambition de faire un album plus orchestrée, et de privilégier le chant aux raps de son premier album.
Et d'emblée, avec la relecture de "The Revolution Will Not Be Televised", le contraste avec la version du premier album est criant. On a ici un titre funky, avec le flûte subtile du grand Hubert Laws, la basse de l'immense Ron Carter et la batterie de Bernard "Pretty" Purdie.
A noter que cette version est sortie en face B du premier single de Gil ("Home Is Where The Hatred Is" est en face A).
"Save The Children" est dans une veine plus soul. Gil Scott-Heron n'a pas les qualités vocales de Marvin Gaye, mais c'est un excellent titre.
"Lady Day & John Coltrane" est tout aussi bon, et a fait d'ailleurs l'objet d'un single ("When You Are Who You Are" est en face B).
"Home Is Where The Hatred" est un des grands moments de l'album (et la face A du single évoque ci-dessus).
"When You Are Who You Are" est plus jazz, avec Hubert Laws qui a laissé sa flûte pour prendre le sax.
"I Think I'll Call It A Morning" est un beau moment de soul, et "Pieces Of A Man" est une superbe ballade.
"A Sign Of The Ages" est dans la même veine que le titre précédent, en plus jazz. Quant à "Or Down You Fall", c'est une ballade où le drumming de Purdie fait merveille. La flûte d'Hubert Laws est également superbe.
"The Needle's Eye" est excellent
L'album s'achève tout en finesse et en feeling, avec le splendide "The Prisoner", où la voix de Gil me fait penser à celle de Nina Simone.
Grand album de soul/funk, Pieces Of A Man est donc un indispensable pour tout amateur de Great Black Music, et à ranger à côté de What's Going On pour saisir les préoccupations des noirs américains au début des 70's.