Lonnie Liston Smith & The Cosmic Echoes - Expansions
Posté : 14 nov. 2011 23:41
COMME LA RENCONTRE FORTUITE SUR LA TABLE DES LOIS DE LA SOUL D'UN BONNET ET DU COSMOS
Lonnie Liston Smith & The Cosmic Echoes – Expansions (Flying Dutchman – BDL1-0934, 1975) Gatefold
Titres
A1 Expansions 6:04
A2 Desert Nights 6:45
A3 Summer Days 5:53
B1 Voodoo Woman 4:13
B2 Peace 4:13
B3 Shadows 6:20
B4 My Love 5:40
Crédits
Lonnie Liston Smith (A1, B1, B3, B4) : piano électrique
Lonnie Liston Smith (A1, B1 à B4) : claviers [Electronic Keyboard Textures]
Lonnie Liston Smith (A2, A3, B2, B4) : piano
Cecil McBee : basse
Leopoldo (A1 à B1, B3, B4) : bongos, percussions
Michael Carvin (B1) : clavinet
Lawrence Killian (A1 à B1, B3, B4) : congas, percussions
Art Gore (A1 à B1, B3, B4) : batterie
Michael Carvin (B2) : batterie
Donald Smith (A1 à B1, B3) : flûte
Dave Hubbard (B1, B3) : flûte alto
Michael Carvin (A1, A2, B1, B3, B4) : percussions
Dave Hubbard (A2, A3, B3, B4) : saxophone soprano
Dave Hubbard (B1) : saxophone ténor
Donald Smith (A1, B2, B4) : chant
Donald Smith (B3) : chant (texture)
Producteur : Bob Thiele, Lonnie Liston Smith
Le détective privé R. prit un billet pour le Pavillon "Les Echos Cosmiques et les Visions Soul de LLS" à l'Exposition Universelle de Milan en 2015.
Quelques temps auparavant, tard dans la soirée, il reçut un coup de fil affolé de Lonnie Liston Smith en personne :
-"Ma collection de bonnets a disparu... Je ne peux plus exercer mon art... Mes Echos Cosmiques ne font plus aucun effet...". Devant le silence pesant du détective privé, LLS surenchérit :
-"Mais je ne peux plus guérir le monde et si je ne les retrouve pas assez vite, le monde s'écroulera..."
-"Des Echos Cosmiques, des bonnets et la fin du monde" soupira R. "... Je crains de ne pas comprendre et par la même de ne pas pouvoir vous aider et si...". LLS l'interrompit :
-"Si, Si, allez au Pavillon créé en l'honneur de mon album "Expansions" à l'Exposition Universelle et vous comprendrez. Merci. Vite je vous en prie..."
Devant l'entrée du Pavillon, une faune, bizarre et bigarrée, aux costumes étranges et colorés (très éloignés de l'étiquette du bon goût), s'égosillait et gesticulait dans tous les sens tel un essaim de guêpes.
- "Une bande de Mystiques tous avec un bonnet sur la tête, un détail qui a de l'importance..." se dit R.
Une hôtesse, en robe laminée, l'accueillit dans le vestibule sombre qui donnait sur un vaste couloir ou l'on devinait une enfilade de hautes portes drapées de noir ébène. Il entra dans la pénombre d'une cellule circulaire au centre duquel se dressait un fauteuil pivotant aux allures de chaise électrique, aux excroissances mécaniques chromées : un appareillage réminiscent de la salle de torture d'Orange Mécanique.
Une voix d'outre tombe diffusée par des haut-parleurs lui donna toutes les instructions, il obtempéra et positionna sa tête, ses bras - laissant ses avants-bras nus, la paume des mains tournée vers l'extérieur - et ses jambes sous la dictée de cette voix qui, une dernière fois, lui souhaita "Bon Voyage Monsieur R.".
Tout d'un coup, le piège se referma, ses chevilles et ses bras furent pris entre des tenailles, un casque sur la tête lui maintint les paupières grandes ouvertes, une seringue lui injecta du sérum dans une veine de l'avant-bras et il perdit connaissance.
Noir complet. Silence. "Expansions".
Le triangle magique démarre, comme l'horloge du temps, suivi d'une basse liquide, visqueuse et sinueuse qui te remonte jusqu'aux fin fond des tripes; les percussions tracent la route et soudain le toit ovale de la cellule s'ouvre laissant jaillir la lumière en nappes de synthés successives envahissant l'espace, te noyant le cerveau. Le piano Rhodes aidé de la diabolique pédale Wah Wah charrie des images qui défilent à toute vitesse car tu es devenu oiseau sur le toit du monde, suspendu dans les airs de la stratosphère, tu es le migrateur qui parcourt terres et mers.
L'ivresse vertigineuse explose ta vision en gerbes lumineuses puis en un camaïeu d'une couleur encore inconnue, le monde devient alors abstraction.
Tu reviens à la douce réalité lorsqu'une voix chaude caresse ton esprit et baguenaude avec une flute flottant et voguant dans les airs.
Noir complet. Silence. "Desert Night".
La nuit apparaît, une nuit enchantée dans laquelle les percussions épouseraient les étoiles et la basse profonde et monocorde le temps. Les premières mesures du piano zèbrent le ciel telles des étoiles filantes, le souffle félin des saxos transporte, à travers le désert, les poussières d'étoiles qui s'évanouissent sur les dunes sablonneuses et moelleuses.
Une flûte primitive aux sons archaïques parcourt les veines du monde, d'un sang rouge terreux, et te renvoie à tes aïeuls, aux premiers hommes, aux premiers combats à l'aube du temps soutenus par le martèlement grandissant et sans fin du piano forte...
Noir complet. Silence. "Summer Days".
Tes yeux sont éblouis par le jour, par le groove joli-chantant du saxo, par ces congas et bongos qui tels des vaguelettes bleues te lèchent l'âme, par ces notes de piano véritables rayons de soleil.
Ici le bonheur est présent, la mer est majestueuse, le sac et le ressac propulsés sur un rythme latino : tu te fends de ton plus beau sourire...
Noir complet. Silence. "Woodoo Woman".
La pulsation de la batterie et la basse obsédante te prennent au creux de tes reins; la mélodie du saxophone joue le simulacre du plaisir.
Tu te retrouves sur la terrasse d'un ancien palace colonial aux palmiers et aux bougainvilliers rouge sang. Au loin une forme floue, spiraloïde s'avance avec grâce, ses gestes que tu devines lascifs, au rythme des percussions qui épousent ses pas d'entrechat. Cette silhouette devient une femme aux mille voiles de crêpes noires qui danse avec élégance, les synthés gonflant ses voiles laissent apparaitre ici et là des épaules dénudées, un diamant au nombril ou un sein galbé... Et elle passe, fugitivement, à côté de toi, avec ses yeux de braise, pour disparaître derrière une colonne blanche, un léger souffle (son haleine ?) te rafraichissant le visage.
Noir complet. Silence. "Peace".
Pièce blanche, nulle couleur trahissant la couleur. Un blanc éternel. Tu es couché sur un linceul blanc où tu serais libre de tous tes mouvements mais tu ne fais rien, tu respires la paix et cette voix blanche, ce chuchotement, qui te transporte à tout jamais et ces petites notes blanches d'un piano blanc, où les touches noires auraient été effacées, qui te bercent indéfiniment...
Ne laissant que la mélodie et la clarté éclatante des synthés au lointain derrière une fenêtre blanche...
Noir complet. Silence. "Shadows".
Basse ronde, le synthé s'avance subrepticement, quand arrive la mélopée orientalisante du saxo qui embrasse toute l'atmosphère, quelques gouttes de rosée de piano rhodes rafraichissent l'air.
La lumière baisse, les synthés recouvrent de leurs ombres le monde : l'obscurité nait. Les dernières lueurs du soprano résistent, seules les lucioles subsistent sous la forme de grappes de notes de piano rhodes.
Les couleurs se délitent, les formes s'évanouissent dans le couchant. L'un devient multiple par l'assombrissement des sens.
Noir complet. Silence. "My Love".
Voyage à l'intérieur de moi-même : je suis logé dans mon subconscient. Je dois faire place au sentiment de l'amour. Je me délecte de cette divine mélodie chantée par ce piano, cette superbe voix féline à travers laquelle les visages délicats des femmes longtemps chéries défilent comme sur un Praxinoscope : sourires, yeux et mains me frôlent et me font frissonner.
C'est un manège sensuel qui tournoie sans fin faisant apparaître en filigrane la forme d'un piano magique à coté duquel Lonnie Liston Smith laisse ses doigts fins flirter avec les touches, son visage irradié de bonheur sous son bonnet jaune cerclé d'un liseré aux couleurs chatoyantes...
Noir Complet. Silence. Fin.
Le spectacle est terminé. Le détective Privé R. sortit du Pavillon, groggy mais heureux, pensant avoir résolu l'énigme de la disparition des bonnets.
C'est à ce moment là qu'il chantonna, au milieu de la faune aux yeux furieux, les paroles suivantes :
"Bonnet jaune cerclé d'un liseré aux couleurs chatoyantes,
Bonnet façon peau de serpent aux couleurs arc en ciel,
Bonnet blanc, Bonnet rouge,
Bonnet noir à pois blancs, Bonnet noir aux diamants étincelants..."
Il prit rendez vous directement dans l'appartement du vieux Lonnie.
La rencontre eut lieu et lorsque la porte s'ouvrit, le détective R., sortant et souriant, laissa derrière lui un Lonnie aux anges :
-"Comment avez vous retrouvé ma collection ? par quel miracle ? Dites moi"
-"Cherchez les clés en vous, car elles sont en vous, nul doute..." et il dévala les marches de l'escalier quatre par quatre comme il en avait l'habitude, ses yeux furent éblouis par la lumière de la rue, il mit le bonnet noir en laine serrée - cadeau de LLS - et il partit sauver la face du monde...
Note: 6 stars / 6
(Chef d'oeuvre absolu).
Extraits :
Expansions :
Desert Nights :
Summer Days :
Voodoo Woman :
Peace
Shadows :
My Love :
Lonnie Liston Smith & The Cosmic Echoes – Expansions (Flying Dutchman – BDL1-0934, 1975) Gatefold
Titres
A1 Expansions 6:04
A2 Desert Nights 6:45
A3 Summer Days 5:53
B1 Voodoo Woman 4:13
B2 Peace 4:13
B3 Shadows 6:20
B4 My Love 5:40
Crédits
Lonnie Liston Smith (A1, B1, B3, B4) : piano électrique
Lonnie Liston Smith (A1, B1 à B4) : claviers [Electronic Keyboard Textures]
Lonnie Liston Smith (A2, A3, B2, B4) : piano
Cecil McBee : basse
Leopoldo (A1 à B1, B3, B4) : bongos, percussions
Michael Carvin (B1) : clavinet
Lawrence Killian (A1 à B1, B3, B4) : congas, percussions
Art Gore (A1 à B1, B3, B4) : batterie
Michael Carvin (B2) : batterie
Donald Smith (A1 à B1, B3) : flûte
Dave Hubbard (B1, B3) : flûte alto
Michael Carvin (A1, A2, B1, B3, B4) : percussions
Dave Hubbard (A2, A3, B3, B4) : saxophone soprano
Dave Hubbard (B1) : saxophone ténor
Donald Smith (A1, B2, B4) : chant
Donald Smith (B3) : chant (texture)
Producteur : Bob Thiele, Lonnie Liston Smith
Le détective privé R. prit un billet pour le Pavillon "Les Echos Cosmiques et les Visions Soul de LLS" à l'Exposition Universelle de Milan en 2015.
Quelques temps auparavant, tard dans la soirée, il reçut un coup de fil affolé de Lonnie Liston Smith en personne :
-"Ma collection de bonnets a disparu... Je ne peux plus exercer mon art... Mes Echos Cosmiques ne font plus aucun effet...". Devant le silence pesant du détective privé, LLS surenchérit :
-"Mais je ne peux plus guérir le monde et si je ne les retrouve pas assez vite, le monde s'écroulera..."
-"Des Echos Cosmiques, des bonnets et la fin du monde" soupira R. "... Je crains de ne pas comprendre et par la même de ne pas pouvoir vous aider et si...". LLS l'interrompit :
-"Si, Si, allez au Pavillon créé en l'honneur de mon album "Expansions" à l'Exposition Universelle et vous comprendrez. Merci. Vite je vous en prie..."
Devant l'entrée du Pavillon, une faune, bizarre et bigarrée, aux costumes étranges et colorés (très éloignés de l'étiquette du bon goût), s'égosillait et gesticulait dans tous les sens tel un essaim de guêpes.
- "Une bande de Mystiques tous avec un bonnet sur la tête, un détail qui a de l'importance..." se dit R.
Une hôtesse, en robe laminée, l'accueillit dans le vestibule sombre qui donnait sur un vaste couloir ou l'on devinait une enfilade de hautes portes drapées de noir ébène. Il entra dans la pénombre d'une cellule circulaire au centre duquel se dressait un fauteuil pivotant aux allures de chaise électrique, aux excroissances mécaniques chromées : un appareillage réminiscent de la salle de torture d'Orange Mécanique.
Une voix d'outre tombe diffusée par des haut-parleurs lui donna toutes les instructions, il obtempéra et positionna sa tête, ses bras - laissant ses avants-bras nus, la paume des mains tournée vers l'extérieur - et ses jambes sous la dictée de cette voix qui, une dernière fois, lui souhaita "Bon Voyage Monsieur R.".
Tout d'un coup, le piège se referma, ses chevilles et ses bras furent pris entre des tenailles, un casque sur la tête lui maintint les paupières grandes ouvertes, une seringue lui injecta du sérum dans une veine de l'avant-bras et il perdit connaissance.
Noir complet. Silence. "Expansions".
Le triangle magique démarre, comme l'horloge du temps, suivi d'une basse liquide, visqueuse et sinueuse qui te remonte jusqu'aux fin fond des tripes; les percussions tracent la route et soudain le toit ovale de la cellule s'ouvre laissant jaillir la lumière en nappes de synthés successives envahissant l'espace, te noyant le cerveau. Le piano Rhodes aidé de la diabolique pédale Wah Wah charrie des images qui défilent à toute vitesse car tu es devenu oiseau sur le toit du monde, suspendu dans les airs de la stratosphère, tu es le migrateur qui parcourt terres et mers.
L'ivresse vertigineuse explose ta vision en gerbes lumineuses puis en un camaïeu d'une couleur encore inconnue, le monde devient alors abstraction.
Tu reviens à la douce réalité lorsqu'une voix chaude caresse ton esprit et baguenaude avec une flute flottant et voguant dans les airs.
Noir complet. Silence. "Desert Night".
La nuit apparaît, une nuit enchantée dans laquelle les percussions épouseraient les étoiles et la basse profonde et monocorde le temps. Les premières mesures du piano zèbrent le ciel telles des étoiles filantes, le souffle félin des saxos transporte, à travers le désert, les poussières d'étoiles qui s'évanouissent sur les dunes sablonneuses et moelleuses.
Une flûte primitive aux sons archaïques parcourt les veines du monde, d'un sang rouge terreux, et te renvoie à tes aïeuls, aux premiers hommes, aux premiers combats à l'aube du temps soutenus par le martèlement grandissant et sans fin du piano forte...
Noir complet. Silence. "Summer Days".
Tes yeux sont éblouis par le jour, par le groove joli-chantant du saxo, par ces congas et bongos qui tels des vaguelettes bleues te lèchent l'âme, par ces notes de piano véritables rayons de soleil.
Ici le bonheur est présent, la mer est majestueuse, le sac et le ressac propulsés sur un rythme latino : tu te fends de ton plus beau sourire...
Noir complet. Silence. "Woodoo Woman".
La pulsation de la batterie et la basse obsédante te prennent au creux de tes reins; la mélodie du saxophone joue le simulacre du plaisir.
Tu te retrouves sur la terrasse d'un ancien palace colonial aux palmiers et aux bougainvilliers rouge sang. Au loin une forme floue, spiraloïde s'avance avec grâce, ses gestes que tu devines lascifs, au rythme des percussions qui épousent ses pas d'entrechat. Cette silhouette devient une femme aux mille voiles de crêpes noires qui danse avec élégance, les synthés gonflant ses voiles laissent apparaitre ici et là des épaules dénudées, un diamant au nombril ou un sein galbé... Et elle passe, fugitivement, à côté de toi, avec ses yeux de braise, pour disparaître derrière une colonne blanche, un léger souffle (son haleine ?) te rafraichissant le visage.
Noir complet. Silence. "Peace".
Pièce blanche, nulle couleur trahissant la couleur. Un blanc éternel. Tu es couché sur un linceul blanc où tu serais libre de tous tes mouvements mais tu ne fais rien, tu respires la paix et cette voix blanche, ce chuchotement, qui te transporte à tout jamais et ces petites notes blanches d'un piano blanc, où les touches noires auraient été effacées, qui te bercent indéfiniment...
Ne laissant que la mélodie et la clarté éclatante des synthés au lointain derrière une fenêtre blanche...
Noir complet. Silence. "Shadows".
Basse ronde, le synthé s'avance subrepticement, quand arrive la mélopée orientalisante du saxo qui embrasse toute l'atmosphère, quelques gouttes de rosée de piano rhodes rafraichissent l'air.
La lumière baisse, les synthés recouvrent de leurs ombres le monde : l'obscurité nait. Les dernières lueurs du soprano résistent, seules les lucioles subsistent sous la forme de grappes de notes de piano rhodes.
Les couleurs se délitent, les formes s'évanouissent dans le couchant. L'un devient multiple par l'assombrissement des sens.
Noir complet. Silence. "My Love".
Voyage à l'intérieur de moi-même : je suis logé dans mon subconscient. Je dois faire place au sentiment de l'amour. Je me délecte de cette divine mélodie chantée par ce piano, cette superbe voix féline à travers laquelle les visages délicats des femmes longtemps chéries défilent comme sur un Praxinoscope : sourires, yeux et mains me frôlent et me font frissonner.
C'est un manège sensuel qui tournoie sans fin faisant apparaître en filigrane la forme d'un piano magique à coté duquel Lonnie Liston Smith laisse ses doigts fins flirter avec les touches, son visage irradié de bonheur sous son bonnet jaune cerclé d'un liseré aux couleurs chatoyantes...
Noir Complet. Silence. Fin.
Le spectacle est terminé. Le détective Privé R. sortit du Pavillon, groggy mais heureux, pensant avoir résolu l'énigme de la disparition des bonnets.
C'est à ce moment là qu'il chantonna, au milieu de la faune aux yeux furieux, les paroles suivantes :
"Bonnet jaune cerclé d'un liseré aux couleurs chatoyantes,
Bonnet façon peau de serpent aux couleurs arc en ciel,
Bonnet blanc, Bonnet rouge,
Bonnet noir à pois blancs, Bonnet noir aux diamants étincelants..."
Il prit rendez vous directement dans l'appartement du vieux Lonnie.
La rencontre eut lieu et lorsque la porte s'ouvrit, le détective R., sortant et souriant, laissa derrière lui un Lonnie aux anges :
-"Comment avez vous retrouvé ma collection ? par quel miracle ? Dites moi"
-"Cherchez les clés en vous, car elles sont en vous, nul doute..." et il dévala les marches de l'escalier quatre par quatre comme il en avait l'habitude, ses yeux furent éblouis par la lumière de la rue, il mit le bonnet noir en laine serrée - cadeau de LLS - et il partit sauver la face du monde...
Note: 6 stars / 6
(Chef d'oeuvre absolu).
Extraits :
Expansions :
Desert Nights :
Summer Days :
Voodoo Woman :
Peace
Shadows :
My Love :