Titres
A1 Windjammer 3:19
A2 Yesterday's Tomorrow 3:33
A3 March Of The Panther 3:51
A4 Look Away 4:06
A5 Night Crawler 4:32
B1 The Whistler 3:52
B2 Adobo Criollo 3:53
B3 Mo' Do' 3:56
B4 Grass Roots 4:13
B5 Dedicated To Love 3:08
Crédits
Mongo Santamaria : congas, bongos
Jimmy Johnson : batterie
Jon Hart : basse
Eric Gale (A2, B3) : guitare
Sonny Henry : guitare
Neal Creque : piano, piano électrique
Julio Colazzo, Osvaldo Martinez, Pelayo Diaz : percussions
Angel Allende : timbales, percussions
Roger Glenn : vibraphone, flûte
Grant Reed : saxophone ténor, flute
Trevor Lawrence : saxophone baryton
Israel Gonzalez : trompette
Charles Williamson : cornet
George Ricci (A2), Kermit Moore (A2) : cordes (violoncelle)
Alfred Brown (A2), Selwart Clarke (A2) : cordes (violon alto)
Emanuel Green (A2), Gene Orloff (A2), Harry Lookofsky (A2), Joe Malin (A2) : cordes (violon)
Je vous invite à lire le dos de la pochette qui est très instructif quant à la personnalité de Mongo Santamaria et la reconnaissance et l'estime qu'avaient les musiciens qui jouaient avec lui.
Une biographie
Mongo_Santamaria (en anglais)J'ai longtemps cru, pour avoir écouté des trucs exclusivement latin de sa part, qu'il ne s'était cantonné qu'à trimbaler ses congas sur des albums afro cubain/latin ou des albums à forte connotation afro cubaine/latine. Et je me suis donc longtemps trompé, c'est bien une partie de sa discographie mais pas que. Mongo '70 en est la preuve.
Mongo Santamaria a eu, je trouve, le mérite d'arriver à joindre les 2 bouts de la musique afro cubaine d'un côté et le funk/jazz/soul nord américain de l'autre côté à la fin des années 60 et au début des années 70. Peu l'ont réussi, en tout cas avec ce brio. Et je lui reconnais personnellement le mérite d'avoir ajouté juste ce qu'il faut d'afro cubain/latin à ses morceaux sur cet album.
Évidemment on profite largement de ses talents de joueur de congas et c'est avant tout cela qui m'a attiré sur ses albums. Je me posais la question de savoir comment il allait amener son jeu. Et sur ce coup là mission magnifiquement réussie, pas de latin ou très peu dont je ne suis vraiment pas fan ou alors à très faible dose. Et du jazz funk de haut vol, du groove, des percus et un trompettiste Israel Gonzales (que je ne connaissais pas avant cet album) qui nous régale. Neal Creque et Eric Gale ne sont pas en reste mais à la limite ce n'est pas une surprise.
Il y a juste quelques moments latin et surtout le morceau "Adobo Criollo" (j'ai mis le morceau en écoute mais c'est vraiment pour illustrer mon propos...) qui sont les moments faibles de l'album. Cela devait être difficile pour lui de ne pas retourner à ses origines.
L'album démarre avec "Windjammer" un morceau de haute voltige, les cuivres/flûte animent le morceau mais derrière la section rythmique est en furie (évidemment avec Mongo qui mène les débats). Et beaucoup de morceaux continuent sur cette lancée.
En fan de percus et donc de congas/bongos, je suis servi sur cet album et je me régale.
Windjammer
Look Away
Night Crawler
Mo' Do'
Grass Roots
Adobo Criollo
