Angelo Bond - Bondage

Funk, Soul, Deep Funk, Deep Soul, Soul Funk…

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funkiness
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Angelo Bond - Bondage

Message par funkiness »

Angelo Bond - Bondage (ABC Records ABCD-889, 1975)
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Titres

A1 Goodbye My Love 4:28
A2 Eve 8:00
A3 I Love You 3:51
A4 Reach For The Moon (Poor People) 2:58

B1 He Gained The World (But Lost His Soul) 5:03
B2 What's Bad About Feeling Good 4:01
B3 I Never Sang For My Baby 4:05
B4 Man Can't Serve Two Masters 5:45

Crédits

Angelo Bond : chant, piano
Gene Bond : chœurs
Maxine Bond : chœurs
Shirley Jones : chœurs
Zachary Perry : chœurs
Scott Edwards : basse
Tony Newton : basse
Dean Parks : guitare
Melvin "Wah-Wah" Ragin : guitare
Ray Parker, Jr. : guitare
Eddie Green : batterie
Ollie E. Brown : batterie
Zachary Frazier : batterie
Eddie "Bongo" Brown : bongos, congas
Stephanie Spruill : percussions
Clarence McDonald : piano
The George Bohanon Brass & Reeds Section : cuivres
The Sid Sharp Strings : cordes

Composition : Angelo Bond
Arrangements : Angelo Bond (B3), McKinley Jackson (A1 à A4, B1, B2, B4), Paul Riser (A1 à A4, B1, B2, B4), Ray Parker, Jr. (B3)
Production : Angelo Bond, McKinley Jackson


Une petite pépite de modern soul dans la veine des meilleurs Lamont Dozier. On retrouve aux arrangements et à la production le prolifique McKinley Jackson et son art consommé de la mélodie. Choeurs, cordes et cuivres à l'unisson pour ballades crève-coeur ou mid tempo délicieusement chaloupés, tout est de A à Z majestueux. Je n'ai hélas pas trouvé la version intégrale du déchirant "Eve" (il manque la superbe intro dans la version 45), ni "Goodbye my love" qui d'entrée mettent les choses au point.


I Love You


What's Bad About Feeling Good


Man Can't Serve Two Masters


He Gained The World


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silverfox

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Message par silverfox »

Modifié en dernier par silverfox le 04 mars 2012 20:52, modifié 1 fois.
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Revpop

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Message par Revpop »

Funkiness, la pochette est simplement magnifique, j'adore l'attitude... :drunk:
Je vais prendre mon scaphandre et m'immerger dans cet océan de Modern Soul que je n'ai pas encore écouté... Mais je suis prêt à prendre tout de suite des paris...
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funkiness
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Angelo Bond - Bondage

Message par funkiness »

Merci silverfox :cool:

Revpop, tu vas succomber... ;)
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Revpop

Angelo Bond - Bondage

Message par Revpop »

Verdict après première écoute : ça fleure presque les 5.5 stars ! :drunk:
Trois morceaux de rêve en avant :
- "Eve" entre tout de suite dans mes favoris de la Modern Soul, une musique habitée, le drame sourd larvé... :love1:
- Le début de "Man Cant Serve Two Masters" est l'un des plus beaux qui soit : beau à pleurer :pale:
- "He Gained the World (But Lost His Soul)" : un blaxploitation qui aurait eu comme réalisateur un Roman Polanski ou un Clint Eastwood : de l'action dans les eaux dramatiques... :happyboy:

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Wonder B

Angelo Bond - Bondage

Message par Wonder B »

Ah je me suis aperçu depuis que je le vois chez funkiness, que je l'avais confondu avec un autre disque (qu'il va falloir que je retrouve aussi!) et donc qu'il me manque!
Pourtant je suis sûr et certain de l'avoir eu entre les mains de nombreuses fois.
Il va me falloir rattraper cette boulette car évidemment c'est excellent. 'Eve' fait très mal!
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Revpop

Angelo Bond - Bondage

Message par Revpop »

Je te confirme que c'est une ENORME boulette ! :P
Je serais très intéressé par connaître l'autre disque qui a été la source de ta confusion ( y'a-t-il un 'Adam' caché...)
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Revpop

Angelo Bond - Bondage

Message par Revpop »

ORLANDO OU LE SEXE DES ANGES SOUL

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- "Vous déconnez !?"
- "Nan, nan, elle est très bien cette photo de ta sortie de prison, elle est vraie et elle fait vraie, mais les gens n'y verront que du feu, tu fais la gueule ? Tu sais, finalement, t'es classe en noir & blanc et puis tu m'emmerdes, tu n'avais qu' à pas te faire choper par les moeurs, ça t'apprendra mon petit Angelo, c'est la pochette de ton album point".
- "Pas de nouvelles de Lamont Dozier ?"
- "Nan".

Les talons aiguilles claquèrent sur le carrelage, résonnèrent le long des couloirs tapissés, il courait à petits pas rapides et saccadés, engoncé qu'il était dans une jupe fuseau noire. Il s'arrêta pour remettre un des talons, profita de la présence d'un miroir pour sortir de son sac à main un lipstick rouge carmin qu'il porta à ses lèvres humides puis fit les derniers mètres qui le séparaient du studio d'enregistrement :
- "Je suis prête, on peut commencer "s'écria Angelo Bond.

Ce petit bout de femme se démenait, on la voyait partout à la fois, elle griffonnait de son écriture de pattes de mouches des partitions où se cachaient, entre les portées, des symphonies entières, ou bien elle posait ses longs doigts fins sur le piano faisant jaillir des mélodies célestes, tandis qu'elle faisait le signe "Go" de la tête à Paul Riser, et une armada de violons s'élançait, elle claquait des doigts le regard fixé sur McKinley Jackson, et c'est un régiment de cuivres qui déboulait, et tous poursuivaient les notes de piano distillées par ce petit bout de femme qui, sur un tapis de percussions diaboliques, martelait le tempo de ses talons aiguilles.

- "Et la voix ? je n'entend que des instrumentaux, me dis pas que t'as voulu faire une musique de film, c'était pas dans notre contrat, tu me dois... "
- "Attends, attends la voix va arriver..."
- "Mais quand ? "
- "Je t'explique, tu sais, Orlando, eh bien il aime bien sortir de son..."
- "Orlando ? ton chien ? Qu'est ce qu'il vient foutre ?"
- "Pfuitt, t'es vraiment trop inculte mon chou, Orlando c'est ma voix, vois-tu, c'est aussi un sacré personnage de Miss Virginia Woooolf la romancière, qui traverse les siècles en changeant de sexe, un peu ce que je suis tu trouves pas ? Alors on va enregistrer ma voix dans des lieux extra-ordinaires un peu comme dans le roman de la dame anglaise"

Après une entrée de cuivres ronds et massifs, le rideau se leva découvrant une scène orangée, rosée et ourlée de bleu, au milieu de laquelle Orlando, assis sur un tonneau, exhibant ses jambes longilignes gainées de bas résilles, le haut de forme dessus ses cheveux bouclés, ses lèvres fines comme du papier à cigarette, chanta de sa voix falsetto "Goodbye My Love" tout en jouant avec la fumée de sa Lucky Strike qui s'émancipa en volutes de toutes les couleurs sous les éclairages du Cabaret Bleu.
L'atmosphère était chaude et rouge pour une chanson bleu-nuit où outre la voix bleutée au goût légèrement amer, les cordes devenaient pluvieuses et la harpe soufflait des bulles de savon arc en ciel.

- "C'est là, l'église de mon enfance". Angelo désigna l'édifice et fit stopper la fourgonnette bondée de matériels de son.
Elle portait des sandalettes et ses formes gracieuses se cachaient sous la bure épaisse de sa robe grise. A pas feutrés, elle entra dans le narthex, traversa le vaisseau central aux lignes majestueuses, leva les yeux et fixa les voûtes immenses dont il était impossible de connaitre la profondeur tellement la nuit avait envahi cet espace.
Angelo s'arrêta au centre du choeur, la bouche à quelques millimètres du micro Shure 737A, prête à apostropher le monde. Elle ferma les yeux. Le silence descendit d'un cran.
Comme une lueur dans le noir, une note de piano vibra, solitaire, dans toute l'église, vite suivie d'un motif de basse au son sourd comme un battement du coeur sur lequel s'entrelacèrent le thème tragique conçu au piano noble et les percussions par qui le sang affluait. Un filet de cordes s'insinua, tel un courant d'air autour de la mélopée. Angelo, toujours les yeux éteints, dodelinait de sa tête coiffée de cheveux ondulés noirs qui cascadaient sur ses épaules.
Tout d'un coup, les cuivres se réveillèrent, et traversèrent, tonitruants, toute la nef, les percussions s'écrasèrent sur les parois, l'église était aux abois et de la bouche en O d'Angelo s'échappa un "Eeeeeve" sorti tout droit des enfers.
C'était comme une marche funèbre, le rythme se fit grave et plus rapide, les percussions explosèrent en spasmes convulsifs, les cuivres rougeoyèrent dans la pénombre, les choeurs se comportèrent comme des baumes apaisant le falsetto d'Angelo qui expulsait sa douleur.
Les nombreux vitraux flamboyants, à l'écoute, se mirent tous à briller faisant écho à cette voix brisée, diffusant la lumière séraphique qui, transportée par les vagues et ressacs sortant d'un thérémin, se dirigeait droit vers la voix.
La robe de bure disparut sous ce halo, Angelo se transmua en Eve dans le choeur de cette église et implora la fin de toutes les servitudes.

- "Revenir sur les lieux du crime, pensez vous que ce soit une bonne idée ? Je ne sais si les locataires de cette prison vont apprécier à juste titre votre retour" s'interrogea le directeur de la prison.
Le soir du concert de "He Gained the World (But Lost His Soul)", tous les prisonniers étaient au rendez-vous, agglutinés aux fenêtres des cellules qui donnaient sur la cour, vociférants - un vacarme de cris et de sifflets - , tout ce qui leur tombait sous la main servait à constituer le plus beau des tintamarres.
Par une petite porte, Angelo entra dans la cour au centre duquelle se trouvait un micro brillant qui l'attendait , il avança d'un pas hésitant sous les hurlements, porta son regard vers les assaillants, sourit, fit alors claquer ses talons aiguilles, fier comme un paon, habillé de son trench coat en poil de chameau et d'une chemise au col pelle à tarte d'une blancheur si éclatante qu'elle lui éclairait par en dessous le visage, ce qui lui donnait l'allure d'un prince, d'un prince perse, des anciens temps, au service du roi Xercès.
Il se planta devant le micro, droit comme un 'i'. Tout à coup, un rugissement de percussions explosa en plein vol, une monstrueuse guitare wah wah électrisa l'atmosphère, terrorisés les prisonniers en perdirent toute voix, mais quand Angelo posa la sienne sur les premières strophes, le brouhaha recommença de plus belle, couvrant d'ordures le falsetto du pauvre Angelo.
Il fit un geste pour signifier qu'il arrêtait, et rejoignit le directeur de la prison sous les huées.
- "Je ne partirai pas avant d'avoir enregistré ! Trouvez moi un autre endroit " s'écria t-il avec une voix si déterminée que le directeur fut surpris, après coup, de lui avoir répondu :
- "J'ai peut-être une idée, suivez moi au quartier des condamnés à mort"
La cour était plus petite, les fenêtres étaient murées et au-dessus des murs de l'enceinte le royaume des barbelés proliférait.
A nouveau, les percussions et la guitare wah wah explosèrent, les attaques de cordes se réverbéraient sur les tranchants des barbelés, et cette voix de supplicié raconta l'histoire de l'homme qui a gagné, oui mais en perdant son âme, un chant qui envahissait progressivement la cour aux pierres luisantes et entourée de murs sombres et muets. La batterie se fit d'un coup plus forte et la cadence, plus soutenue, entraîna la voix qui, perdue, se cognait comme les vagues sur la jetée, ainsi que les violons affolés et les choeurs tourbillonnants, sur un chemin de croix tapissé de percussions crépitantes au bout duquel se tenait l'échafaud roide qui attendait patiemment le condamné : celui qui avait perdu son âme.

- "Stop Angelo ! Tu arrêtes tes élucubrations, le directeur de prison m'a contacté furax, et j'ai eu la plus grande peine du monde pour qu'il retire sa plainte, alors ton Orlando, tout génie qu'il est, il va rester au studio, de force !"
Le lendemain, Angelo arriva au studio en mocassins vernis et pantalon droit anthracite, comme dégrisé de toute folie, et posa sa voix de fausset sur le shaftien "I Love you", le hit potentiel "Reach For The Moon", le mielleux "What's Bad About Feeling Good" et sur le sublime "I Never Sang For My Baby" qu'il aurait aimé chanter dans tous les palaces flamboyants du monde entier devant un parterre de comtesses persanes.
Quand la journée d'enregistrement fut terminée, il reprit son attaché case et salua tout le monde d'un bonsoir à peine ébauché, et c'est à ce moment là que l'ingénieur du son intervint :
- "Et comment fait on pour Man Can't Serve Two Master car ...?" il n' avait pas fini sa phrase qu'un rouleau de dollars avait intégré la poche de sa veste verte.

"Man Can't Serve Two Masters " fut enregistré dans une usine abandonnée. Où des ingénieurs du son installèrent une batterie de micros dans tous ses recoins, là pour capter l'essence de la voix d'Angelo.
La lune haute brilla cette nuit là, éclairant l'intérieur de l'usine au travers des grandes fenêtres aux vitres le plus souvent brisées.
Il se mit comme à son habitude au centre de l'espace. Attendant la musique.
Le plus beau son de violon s'échappa d'outre-tombe, puis une flûte princière reprit le thème; les yeux mouillés, Angelo entonna de la plus belle façon "Man Can't Serve Two Masters" de son falsetto le plus fragile et autant les percussions et la basse bourdonnante semblaient sortir des profondeurs de la terre, autant les cordes, les cuivres et les choeurs semblaient jaillir du ciel. Et l'osmose de l'ensemble de ces sons féériques, envahissant tout l'espace de cette usine, se figea autour de la silhouette fine d'Angelo, les yeux ardents et la bouche sensuelle, prince parmi les princes, sorti tout droit d'un rêve des mille et une nuits.

- "Mais c'est quoi toutes ces factures ? Des heures sup toutes les nuits ! Les ingénieurs du son je les paye le jour pas la nuit ! Mais là n'est pas le vrai problème..."
- "C'est... Orlando je parie, ma voix ne te plait donc pas ? "
- "Nan, pas du tout, ce sont les textes que tu chantes, déjà avec le titre de l'album Bondage je vais avoir toutes les associations religieuses aux fesses pour manifestation sado-maso, je sais, mon petit Angelo, que tu voulais dénoncer l'esclavage aux mille servitudes et tout le tintouin, mais va leur expliquer : y en a marre de ces mots à double sens !"
- "C'est ce qu'on appelle de la polysémie, mon chou"
- "Ok, ok, mais c'est pas tout, tes textes sont trop alambiqués, A city like Detroit can trample the weak, on s'y perd avec les What's bad about feeling good et autres He Gained The World But Lost His Soul, mais d'où tu vas chercher tout ça, rien compris à Eve par exemple ! "
-" Ha ha, c'est très personnel mon chou, mais c'est vrai que mes textes s'inspirent de certains poèmes élisabéthains et..."
- "Encore une de ces dames anglaises ?"
- "Pfuitt ! ton ignorance crasse finira par t'enterrer, vivant, mon chou"
- "Tu penses ce que tu veux, mon petit Angelo, mais tout ça c'est pas bon pour le commerce, et j'en connais un rayon et je sais pas vendre tes poèmes machin-chose".
Angelo sentit le souffle du couperet tomber sur son cou fragile.
- "Lamont n'a pas téléphoné ? "réclama Angelo.

Epilogue :

- "Approche toi, mon petit Angelo, viens regarder ce que la direction d'ABC Records a choisi comme photo pour illustrer la pochette de ton prochain LP "Free Spirit", c'est marrant, tu te souviens, elle a été prise l'année dernière à l'intérieur de la prison quand tu devais sortir - promener hum - ta voix comme un vulgaire caniche, tu l'appelais Orlando, pas vrai ? Ha ha ! Limite "bondage" la photo tu trouves pas ? "
Angelo examina la photo, trembla de tout son être, la déchira en deux et furieux sortit de la pièce en claquant la porte, héla un taxi à destination du studio, arriva très tard, l'endroit était désert, et demanda au gardien de nuit de lui ouvrir les portes du studio où se trouvaient les bandes originales de l'album qu'il détruisit dans l'instant dans une rage folle, hystérique qu'il n'arrivait toujours pas à maîtriser, encore moins à calmer.

L'album détruit restera dans la postérité au catalogue de l'ABC Records uniquement pour son titre et un numéro - issu du hasard - : "ABCD 944 - Free Spirit - Angelo Bond [1976]".
Et Lamont était toujours aux abonnés absents...

Note: 5 stars / 6.

Eve :


Reach For The Moon :


I Never Sang For My Baby:


Goodbye My Love
Modifié en dernier par Revpop le 13 oct. 2017 23:07, modifié 3 fois.
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Jean

Angelo Bond - Bondage

Message par Jean »

Un excellent album, complet et pas cher, qui pourrait presque entrer dans la catégorie indispensable s'il avait un timbre de voix un peu plus remarquable (je précise avant d'être saisi par la patrouille que je n'ai pas dit qu'il chantait mal).
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funkiness
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Angelo Bond - Bondage

Message par funkiness »

+1000 !

C'est d'ailleurs toi qui m'a conseillé de le présenter quand tu l'as vu chez moi ;)
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Revpop

Angelo Bond - Bondage

Message par Revpop »

C'est peut-être pas un indispensable, un classique, mais c'est un album dont je suis tombé amoureux dès que mon oeil a fixé pour la première fois la pochette N&B. J'ai tout de suite posté cette impression, sur laquelle Funkiness a surenchéri : "tu vas succomber...".
Et quand tu écoutes pour la première fois "Eve", c'est le total bonheur, même si il est vrai qu'Orlando Angelo n'a pas l'ampleur de la voix d'un Luther Vandross ou d'un Teddy Pendergrass, son falsetto est plutôt mono-maniaque mais il est monstrueux d'émotions (je ne sais pas comment cette voix se serait comportée sur plusieurs disques...).
N'empêche Angelo Bond a une voix, des textes, des chansons et une histoire qui, ma foi, m'ont fait délirer quelque peu : Angelo Bond MAN OR WOMAN????, he recorded a follow up called Free Spirit due for release in 1976 but it was shelved and I would imagine the deal was cancelled as Lamont moved to Warner Bros...., vous trouvez pas ? ;)
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funkiness
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Angelo Bond - Bondage

Message par funkiness »

Je vois que l'inspecteur Revpop a mené l'enquête !
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Revpop

Angelo Bond - Bondage

Message par Revpop »

Le détective RevPop va toujours au bout de ses enquêtes : :blaa: :yeahhh:

Trouver par exemple Angelo Bond dans un palmarès hollandais des 100 meilleurs albums : Titel: 100 elpees van de eeuw!,
à la 330 place :
330 Angelo Bond Bondage 1 5 1975

"Snapped up in 1975. Album co-arranged by the mighty McKinley Jackson and features Eddie 'Bongo' Brown and Ray Parker Jr. etc, with Zach Perry - brother of Greg and Jeff(rey) on backing vocals!"
Jeffrey me suit partout après la découverte de Jackie Wilson : le hasard a bon dos ...


Un petit extrait de : Goodbye My Love

Un remix de près de 5 minutes de "I Love You"


Et dans la série il y a une vie après une notule de RevPop ( tu peux ne pas t'ouvrir les veines, te pendre, faire du rap...) :
Angelo entre les deux Holland de HDH (mais ou est Lamont ?)
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Et puis la vraie Eve :
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devantf

Angelo Bond - Bondage

Message par devantf »

Je cherchais un post de celui qui m'avait parrainé et je tombe sur cet échange. Vous savez manipuler le Teasing les amis. Je crève d'envie de connaître.
A suivre...
Pour la pochette, peut-être qu'une coiffure plus appropriée aurait évité cet aspect avocat sortant d'un rendez vous. :mrgreen:
Karim75

Angelo Bond - Bondage

Message par Karim75 »

C'est vrai que le ton de la voix donne une sonorité peut être un peu agaçante à mes oreilles de ce point de vue là... mais la musique derrière est mélodieuse à souhait, ce qui contrebalance ce défaut. Un bon album à avoir.
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