Grant Green - Carryin' On
Funky admins : funkiness, Wonder B, silverfox
Grant Green - Carryin' On
Grant Green - Carryin' On (Blue Note BST 84327, 1970)
Titres
A1 Ease Back 5:43
(Ziggy Modeliste, Art Neville, Leo Nocentelli, George Porter, Jr.)
A2 Hurt So Bad 6:45
(Bobby Hart, Teddy Randazzo, Bobby Wilding)
A3 I Don't Want Nobody to Give Me Nothing (Open Up the Door I'll Get It Myself) 6:07
(James Brown)
B1 Upshot 9:58
(Grant Green)
B2 Cease the Bombing 8:50
(Neal Creque)
Crédits
Grant Green : guitare
Jimmy Lewis : basse
Idris Muhammad : batterie
Leo Morris : batterie
Claude Bartee : saxophone ténor
Willie Bivens : vibes
Earl Neal Creque (B2) : piano électrique
Clarence Palmer (A1, A2, A3, B1 ) : piano électrique
Enregistrement : Rudy Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, New Jersey le 03 Octobre 1969.
Producteur : Francis Wolff
La chronique de Z@ius de l'album The Main Attraction m'a donné envie de me replonger dans mes albums de Grant Green période jazz-funk.
Je commence donc par Carryin' On, paru en 1969 sur le label Blue Note, un album qui marque la transition entre le Grant Green soul-jazz et le Grant Green jazz-funky.
Fine et pleine de feeling, la musique est remarquable, avec un Grant Green accompagné d'une brigade légère et toujours impeccable sur sa 6 cordes. Le funk est en effet de plus en plus présent, même s'il n'est pas encore aussi prépondérant que dans les albums qui suivront.
La musique ici est donc très classe, en témoigne le premier morceau, Ease Back:
Hurt So Bad suivant est plus classique, plus "lounge", mais c'est encore du velours, avec une partie centrale très intéressante (lors du solo de sax):
Le funk est ouvertement célébré avec une reprise du I Don't Want Nobody to Give Me Nothing de James Brown. Bien que moins explosive que la version originale, avec un son typique des prods Blue Note de l'époque, Grant Green s'en sort remarquablement bien:
Upshot est le morceau le plus long de l'album (10 mn), ou les soli se succèdent:
L'album se clôt sur Cease the Bombing, plus jazz que funk:
Quoiqu'encore un peu timide et peu aventureux, le soul-jazz funky de cet album passe très bien. Mais Grant Green va progresser dans ce style, et affirmer progressivement la place du funk dans sa musique. Carryin On est en tout cas un disque idéal pour passer à l'apéro, et dont le son fera le bonheur des passionnés d'Acid-Jazz!
Titres
A1 Ease Back 5:43
(Ziggy Modeliste, Art Neville, Leo Nocentelli, George Porter, Jr.)
A2 Hurt So Bad 6:45
(Bobby Hart, Teddy Randazzo, Bobby Wilding)
A3 I Don't Want Nobody to Give Me Nothing (Open Up the Door I'll Get It Myself) 6:07
(James Brown)
B1 Upshot 9:58
(Grant Green)
B2 Cease the Bombing 8:50
(Neal Creque)
Crédits
Grant Green : guitare
Jimmy Lewis : basse
Idris Muhammad : batterie
Leo Morris : batterie
Claude Bartee : saxophone ténor
Willie Bivens : vibes
Earl Neal Creque (B2) : piano électrique
Clarence Palmer (A1, A2, A3, B1 ) : piano électrique
Enregistrement : Rudy Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, New Jersey le 03 Octobre 1969.
Producteur : Francis Wolff
La chronique de Z@ius de l'album The Main Attraction m'a donné envie de me replonger dans mes albums de Grant Green période jazz-funk.
Je commence donc par Carryin' On, paru en 1969 sur le label Blue Note, un album qui marque la transition entre le Grant Green soul-jazz et le Grant Green jazz-funky.
Fine et pleine de feeling, la musique est remarquable, avec un Grant Green accompagné d'une brigade légère et toujours impeccable sur sa 6 cordes. Le funk est en effet de plus en plus présent, même s'il n'est pas encore aussi prépondérant que dans les albums qui suivront.
La musique ici est donc très classe, en témoigne le premier morceau, Ease Back:
Hurt So Bad suivant est plus classique, plus "lounge", mais c'est encore du velours, avec une partie centrale très intéressante (lors du solo de sax):
Le funk est ouvertement célébré avec une reprise du I Don't Want Nobody to Give Me Nothing de James Brown. Bien que moins explosive que la version originale, avec un son typique des prods Blue Note de l'époque, Grant Green s'en sort remarquablement bien:
Upshot est le morceau le plus long de l'album (10 mn), ou les soli se succèdent:
L'album se clôt sur Cease the Bombing, plus jazz que funk:
Quoiqu'encore un peu timide et peu aventureux, le soul-jazz funky de cet album passe très bien. Mais Grant Green va progresser dans ce style, et affirmer progressivement la place du funk dans sa musique. Carryin On est en tout cas un disque idéal pour passer à l'apéro, et dont le son fera le bonheur des passionnés d'Acid-Jazz!
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
Grant Green - Carryin' On
Je me rappelle l'époque où tout le monde achetait (souvent sans même écouter) tous les Blue Note fin 60's/early 70's et les Prestige (série 10 000) à la recherche des prémices du Funk dans le jazz... Les prix avaient flambé pendant un bon moment.
Ce disque en est un parfait exemple et c'est vraiment de la belle ouvrage...
Ce disque en est un parfait exemple et c'est vraiment de la belle ouvrage...
Sworn to fun
Loyal to none
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Grant Green - Carryin' On
En l'écoutant je me suis dit que je connaissais "Ease Back". Effectivement c'est un morceau des Meters, sur leur premier LP.
It's what's in the grooves that count
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