Sonny Stitt – Black Vibrations
Funky admins : funkiness, Wonder B, silverfox
Sonny Stitt – Black Vibrations
Sonny Stitt – Black Vibrations (Prestige PR 10032, 1972)
Titres
A1 Goin' To D.C. 7:20
A2 Aires (Organ – Don Patterson) 5:30
A3 Black Vibrations 6:38
B1 Calling Card (Organ – Don Patterson) 6:22
B2 Where Is Love? 2:20
B3 Them Funky Changes 7:50
Crédits
Sonny Stitt : saxophone (alto, ténor)
Melvin Sparks : guitare
Idris Muhammad : batterie
Leon Spencer : orgue
Virgil Jones : trompette
Enregistrement : Rudy Van Gelder
Production : Bob Porter
On en parlait encore avec Funkiness, cette période Prestige (1970-1974) recèle d'un paquet de pépites jazz funk avec des musiciens qui savaient qu'ils venaient du jazz mais qui avaient tout compris au groove.
Comme pour beaucoup d'albums Prestige de cette époque, il y a toujours une forte consonance jazz.
Sonny Stitt ne déroge pas à la règle, surtout étant donné son passé glorieux. Il n'a pas choisi non plus des manchots pour l'entourer, c'est plutôt la crème de la crème de ce qui se fait à l'époque.
Goin' To D.C.
Them Funky Changes
Black Vibrations
Where Is Love
Aires
Titres
A1 Goin' To D.C. 7:20
A2 Aires (Organ – Don Patterson) 5:30
A3 Black Vibrations 6:38
B1 Calling Card (Organ – Don Patterson) 6:22
B2 Where Is Love? 2:20
B3 Them Funky Changes 7:50
Crédits
Sonny Stitt : saxophone (alto, ténor)
Melvin Sparks : guitare
Idris Muhammad : batterie
Leon Spencer : orgue
Virgil Jones : trompette
Enregistrement : Rudy Van Gelder
Production : Bob Porter
On en parlait encore avec Funkiness, cette période Prestige (1970-1974) recèle d'un paquet de pépites jazz funk avec des musiciens qui savaient qu'ils venaient du jazz mais qui avaient tout compris au groove.
Comme pour beaucoup d'albums Prestige de cette époque, il y a toujours une forte consonance jazz.
Sonny Stitt ne déroge pas à la règle, surtout étant donné son passé glorieux. Il n'a pas choisi non plus des manchots pour l'entourer, c'est plutôt la crème de la crème de ce qui se fait à l'époque.
Goin' To D.C.
Them Funky Changes
Black Vibrations
Where Is Love
Aires
Sonny Stitt – Black Vibrations
Cet album doit être le dernier où il utilise un "Varitone", gadget qui fait le bonheur des amateurs de funk mais le désespoir des amateurs de jazz.
Et 1972, c'est justement l'année où je l'ai vu sur scène dans un cadre bien plus "jazz bebop" que cet album et heureusement sans ce Varitone.
Donc on aura bien compris, je préfère "Where is love" à " Them Funky Changes".
Et 1972, c'est justement l'année où je l'ai vu sur scène dans un cadre bien plus "jazz bebop" que cet album et heureusement sans ce Varitone.
Donc on aura bien compris, je préfère "Where is love" à " Them Funky Changes".
Sonny Stitt – Black Vibrations
De toute façon de manière générale, les amateurs (puristes qui ne restent que dans ce style) considèrent cette période avec déviance funk blasphématoire!
Sonny Stitt – Black Vibrations
Et c'est incompréhensible pour tout amateur de musique.
Music is not dead, it just smells funny.
Sonny Stitt – Black Vibrations
Pas totalement incompréhensible pour qui les as vécues...
En effet aujourd'hui c'est plus facile de se retourner et d'émettre des jugements laudatifs à tous ces jazzmen qui ont envoyé du Funk.
A l'époque la plupart étaient issus du jazz pur et leur public c'était les gars qui lisaient Jazz-Hot Mag... Forcément il était difficile pour eux de passer du jazz traditionnel, du be-bop ou même du free-jazz à cette musique croisée entre le funk et le jazz.
Pour eux c'était l'appât du gain de ces artistes prêts à sauter dans le premier train qui passait qui les écœuraient. Pour ces amateurs là (comme pour certains collègues jazzmen) c'était presque de la variété dans son sens péjoratif.
Pour les funkateers, c'était l'inverse. Voir arriver des musiciens d'exception dans leur idiome de prédilection c'était l'assurance de donner des lettres de noblesse à un genre encore tout neuf en mal de reconnaissance.
En effet aujourd'hui c'est plus facile de se retourner et d'émettre des jugements laudatifs à tous ces jazzmen qui ont envoyé du Funk.
A l'époque la plupart étaient issus du jazz pur et leur public c'était les gars qui lisaient Jazz-Hot Mag... Forcément il était difficile pour eux de passer du jazz traditionnel, du be-bop ou même du free-jazz à cette musique croisée entre le funk et le jazz.
Pour eux c'était l'appât du gain de ces artistes prêts à sauter dans le premier train qui passait qui les écœuraient. Pour ces amateurs là (comme pour certains collègues jazzmen) c'était presque de la variété dans son sens péjoratif.
Pour les funkateers, c'était l'inverse. Voir arriver des musiciens d'exception dans leur idiome de prédilection c'était l'assurance de donner des lettres de noblesse à un genre encore tout neuf en mal de reconnaissance.
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