FUNK-O-LOGY

Et qui est évidemment excellent!

Leo7 a écrit : Je suis pire qu'une femme fan de mode au salon de la chaussure

...Comme quelques-uns d'entre nous

En CD's du dois t'en tirer pour 15€ et ça va t'occuper un peu déjà

1 - Love Peace & Power (Live à l'Olympia)
2 - The Payback (pour que tu aies bien à côté de toi la définition du funk, du vrai funk s'entend).
3 - In the Jungle Groove.
Bonus - Foundations of Funk qu'on trouve à moins de 10€ (1964-1969)

Si tu chines en brocante prend Soul Syndrome (1980), Jam 1980, tu peux aussi ramasser James Brown the LP of JB "Sex Machine & Other Soul Classics" inclus ça balaie de 1958 à 1971.

Je finis par des conseils personnels :

SOUL ON TOP (spectaculaire orchestration "jazz" ou James devient le Sinatra noir).
It's A New Day So Let A Man Come In (spectaculaire).

Bonne recherche !

heu... Black Caesar et Slaughter's Big Rip-Off c'est du pipi chat ou les B.O. n'ont pas droit de cité dans votre listing (et dans ce cas Payback est aussi, à la base, une B.O.)????

Jean a écrit :heu... Black Caesar et Slaughter's Big Rip-Off c'est du pipi chat ou les BO n'ont pas droit de cité dans votre listing (et dans ce cas Payback est aussi, à la base, une BO)????

Eh bien tu viens de les citer

Il manque dans cette discographie à posséder absolument un LP :
Sorti en 1970 - Le Soul on Top avec Louie Bellson et son orchestre : des titres à la sonorité bien particulière qui donnent une envergure supplémentaire à son oeuvre

Ce sujet tombe à pic : après avoir écouté les excellentes compilations sorties en 1996 (Foundations Of Funk, Funk Power et Make It Funky) qui ont cet avantage de proposer les versions longues non éditées des morceaux majeurs de 1964 à 1975, j'ai voulu aller un peu plus loin en m'intéressant aux véritables albums.

Ce qui paraît un peu compliqué, c'est de pouvoir déjà déterminer à partir de quel moment James Brown s'investit dans la conception d'un album. Jusqu'à tard à la fin des années soixante, certains ne ressemblent qu'à des compilations de singles avec parfois des instrumentaux de remplissage, voire des chansons vieilles de quelques années pour combler les trous. À partir de quand considérez-vous les LP de James Brown comme de véritables "albums" ?

Pour l'instant je me suis fixé Hot Pants comme début, parce que c'est le début chez Polydor et puis il me paraît assez cohérent. Du coup j'essaie de me procurer les albums en CD jusqu'à Hell dans un premier temps. J'adore The Payback et Black Caesar. Hell est encore édité, mais les autres sont souvent épuisés. Il faut partir à la chasse aux occasions. Mais ça vaut le coup pour Get On The Good Foot, Hot Pants et There It Is je crois.

J'ai souvent lu que James Brown s'écoutait mieux en compilation, je n'en suis pas sûr quand j'écoute The Payback. C'est un album hyper cohérent, sans temps mort. Rien que The Payback en ouverture et Mind Power en fermeture (avec cette basse génialement statique dans les dernières minutes qui créé un climax presque non-dit, c'est brillant) justifient l'album !

Du côté des lives, je n'avais jamais entendu parler, avant de me balader sur les promotions d'Amazon, du fabuleux Live à l'Olympia 1971. Le son est parfait et la prestation incroyable. Je vais prendre Sex Machine et Revolution Of The Mind évidemment !

Ah si tu pioches dans les trois double albums du début des 70's (le Payback que tu as, mais le fantastique Hell ou encore Get On The Good Foot) tu devrais te régaler aussi. Mais bon tous ses albums de l'époque sont intouchables (There It Is, Reality etc).
Sinon pour te répondre je ne suis pas tout à fait d'accord sur les conceptions d'albums... Pour moi des albums comme The Popcorn ou Mother Popcorn sont déjà conceptuels parce qu'homogènes et tournant autour d'une idée directrice.
Un autre de mes albums que j'adore c'est I Can't Stand Myself.
Mais bon tout dépend de ce que tu préfères chez James parce qu'effectivement il a passé pas mal de modes et de sons différents...

Wonder B a écrit :Ah si tu pioches dans les trois double albums du début des 70's (le Payback que tu as, mais le fantastique Hell ou encore Get On The Good Foot) tu devrais te régaler aussi. Mais bon tous ses albums de l'époque sont intouchables (There It Is, Reality etc).

J'attends ma commande de Hell avec impatience ! Malheureusement les autres sont plus difficiles à trouver en CD à un prix décent, mais je continue de chercher.

Wonder B a écrit :Sinon pour te répondre je ne suis pas tout à fait d'accord sur les conceptions d'albums... Pour moi des albums comme The Popcorn ou Mother Popcorn sont déjà conceptuels parce qu'homogènes et tournant autour d'une idée directrice.

Oh je m'en remets à vos jugements justement. Mon post se voulait assez interrogatif dans la mesure où je me considère encore novice vis-à-vis de la discographie d'époque de James Brown. Si j'ai cité Hot Pants comme premier véritable album, c'est d'abord parce que ses prédécesseurs sont franchement impossibles à trouver en CD, à l'inverse des suivants plus abordables - mon argument est donc tout à fait arbitraire, héhé. Il faudrait une belle intégrale James Brown sur le modèle de celle de Miles Davis, ce serait l'idéal.

J'ai fouiné dans les archives du forum et j'ai lu que The Popcorn, l'album, était instrumental. James Brown y est donc coordinateur mais pas interprète, c'est bien cela ?

Wonder B a écrit :Mais bon tout dépend de ce que tu préfères chez James parce qu'effectivement il a passé pas mal de modes et de sons différents...

Ce que j'aime le plus d'après mes quelques disques et compilations sont les chansons enregistrées entre 1967 et 1973, de Cold Sweat à The Payback en gros. Mais il me tarde d'étoffer avec les albums pour découvrir des chansons plus obscures ! J'aime un peu moins les débuts pas encore funk, de même que la période plus disco après 1975 ne me prend pas autant aux tripes. Mais, encore une fois, je ne connais pas encore bien. Mes principales lectures me disaient que Reality marquait le début de la fin, mais vous avez l'air nombreux à l'encenser !

Le début de la fin, c'est à partir de 79. Tout ce qui vient avant est pour moi très bon, voire exceptionnel. Mais on peut situer le climax funk de JB entre 68 et 74 en effet.

The Payback et Hell sont bien sûr des sommets, je trouve get On The Good Foot moins complet.

Côté live, n'oublions pas le Live At The Apollo vol. 2, sorti en 68 et enregistré en 67. L'édition CD Deluxe offre plus de 20 minutes de rallonge, les morceaux ne sont pas coupés comme sur l'original. À avoir absolument. Pour moi le meilleur live de tous les temps.

Duck Feeling a écrit :J'ai souvent lu que James Brown s'écoutait mieux en compilation, je n'en suis pas sûr quand j'écoute The Payback.

et tu as bien raison! Ceux qui écrivent que James Brown s'écoute mieux en compilation sont à côté de la plaque! Ces compilations coupent l'énergie et la cohérence que des albums comme Payback amènent.

Duck Feeling a écrit :Mes principales lectures me disaient que Reality marquait le début de la fin, mais vous avez l'air nombreux à l'encenser !

Il est mortel tu peux me (nous) croire!!!!
Tu prends la liste des titres et tu vas sur YouTube et tu vas voir si çà te plaît!
Je t'en mets déjà trois pour voir!
Funky President


Don't Fence Me In


The Twist

CQFD Wonder B !

Merci pour vos conseils ! J'ai écouté des chansons de Reality. Même si cela reste de très bonne qualité, il y a tout de même un retrait par rapport au funk ascétique et radical des années 1971-1973. L'écriture des chansons y est un peu plus classique, certains pourraient dire "mieux digérée" j'imagine. De mon côté, j'aime assez (notamment les petites touches de harpe et de flûte) mais je préfère tout de même les longues pièces épiques et minimalistes de The Payback pour l'instant.