FUNK-O-LOGY

in the jungle groove a écrit :Ce label Savoy m'intrigue finalement!!!

Il y a une caractéristique très particulière pour les albums Savoy entre 1961 et 1970, ce sont les graphiques des rectos de pochettes qui sont des peintures naïves souvent invraisemblables.
Et bien sûr, il existe un site Internet http://www.harveyalbums.com/ qui en en a recensé plus de 200.

(Il faut cliquer sur les images pour les voir en plus grand)

silverfox a écrit :Et bien sûr, il existe un site Internet http://www.harveyalbums.com/ qui en en a recensé plus de 200.

Ce site est pour WonderB.



J'aime bien celle-ci : j'enlèverai les rayons solaires jaunes et je conserverai la maisonnette, le linge, etc.

A fond pour le Gospel Funk.

+1 Bluesy et le Gospel Soul

ps: WB, je comprends que ça puisse te hérisser les poils leurs paroles mais comme l'écrit Bluesy, ils mettent une telle émotion et on sent tellement que cela vient des tripes (et en général les voix sont superbes), j'oublie les paroles. Et puis un certain James Brown avait des paroles qui n'allaient pas chercher très loin ponctuées tous les 2 mots de Good God!!!!!!

Phil a écrit : C'est vrai qu'on n'est jamais content ! Mais ce qui fait l'intérêt du gospel, tu en conviendras mon cher Wonder, ce sont les vocalistes qui s'arrachent les tripes à chaque chanson (enfin, quand ils sont impliqués dans le truc...)

Je ne le nie pas et leurs voix sont terribles Mais encore une fois les paroles...

Phil a écrit :Ce n'est pas un hasard si tous les plus grands de la Soul viennent de là, et tu le sais très bien.

C'est une évidence mais je les préfère toujours en séculier qu'en gospel...

Phil a écrit :De toute façon je n'écoute jamais les paroles -ou très rarement.

Mon problème ce n'est pas que je cherche à écouter les paroles, mais je les entends et donc les comprends et là çà ne le fait plus...

in the jungle groove a écrit : Et puis un certain James Brown avait des paroles qui n'allaient pas chercher très loin ponctuées tous les 2 mots de Good God!!!!!!

Mais je préfère qu'elles n'aillent pas chercher très loin je le dis sur la précédente page... Quant aux Good God de James ils sont suivis de Give me that licking stick ou I'm a sex machine, alors forcément sa référence à Dieu passe beaucoup mieux...

PS Merci pour le lien Bluesy, terrible!

Wonder, c'est Silverfox qu'il faut remercier.

C'est vrai qu'elles sont mimi ces pochettes !

Oui c'est vrai alors merci Silverfox et Bluesy !!

Phil a écrit :Pour en revenir au gospel, j'aimerais bien que Silverfox vienne défendre son "domaine", comme c'est lui qui nous balance ces morceaux. Allez Silverfox fais pas ton timide !

Ok ! Get On Board !

Ha! Elle est mortelle celle là Silverfox!

silverfox a écrit : Ok ! Get On Board !

Des mots Silverfox, des mots !

...pour essayer de convertir convaincre ce parpaillot de Wonder B. !!!

+1 oui, fais un sujet sur un album pour défendre ta chapelle!

No way Phil!
Les parpaillots sont seuls responsables face à Dieu!

Mississippi Mud j'ai retrouvé la référence dont je te parlais.

Compilation qui contient notamment un morceau de l'inénarrable Scatman Crothers qui était le médium de Shining et que vous avez peut être vu dans "Symphony In Black" au côté de Duke Ellington et Billie Holiday et dans des blaxploitation comme Black Belt Jones ou Truck Turner.

Quelques titres bien bons sur cette compile citée par Foxy : extraits sur AllMusic.

FoxyBronx a écrit :Mississippi Mud j'ai retrouvé la référence dont je te parlais.

Merci pour cette ref, surtout que ça a l'air de sortir du catalogue Ace, une maison que j'apprécie beaucoup.

Quelque chose qui me turlupine : pourquoi dans les années 60 et 70, n'y a-t-il pas eu plus de chansons soul et funk critique de la prison et du système carcéral alors que beaucoup d'artistes se sont engagés en soutien aux NAACP et BPP avec des titres trés critique envers la société américaine ??


http://www.youtube.com/watch?v=L2XHYKWLGTg

J'avancerais l'idée que c'était un sujet trop sensible et douloureux, dans la mesure où la plupart y avaient fait un séjour plus ou moins long -ou bien qu'ils y connaissaient quelqu'un- et qu'ils n'étaient pas assurés de ne pas y retourner un jour !

A cette époque les conditions du showbusiness black étaient des plus précaires. Je suis en train de dévorer l'autobiographie de Bettye Lavette, et on y découvre l'envers du décor, très très loin du glamour et des paillettes.

Mais ce n'est qu'une hypothèse...