FUNK-O-LOGY

James Ellis – My Home Town / (Instr.) (Pogo J. Records ‎P.J. 2003 F, 1974)



Comment peut-on arrêter le vol d'une hirondelle, ligne bleue ardoise dans le gris du ciel ?
La voix de James Ellis est pareille; printanière, elle sent le vert des feuilles; la lumière dorée l'enrobe d'un si délicat duvet. Une montée d'adrénaline m'emporte comme son envol princier jusqu'à ce final où l'orage est nuit, l'averse se déverse, libre tu es toujours, pour laisser à la fin les yeux de l'arc-en-ciel blanchir la campagne.
Qui peut bien arrêter son vol ?
Merci à toi, James, Jim ?, d'avoir quitté provisoirement ton habit satiné de Satintones pour laisser place à ce chant si pur !

My Home Town :

Revpop a écrit : ↑14 janv. 2019 17:47La voix de James Ellis est pareille; printanière, elle sent le vert des feuilles; la lumière dorée l'enrobe d'un si délicat duvet.

Ce qui frappe en premier lieu : le macaron du label reflète cet aspect vert, comme tu le dis, printanier de l'épuré et délicat "My Home Town" : le contenant est en accord avec le contenu.
Je n'ai pu m'empêcher de dire à trois reprises : "que c'est beau !"
Quelle délicatesse, fragilité transmise par la mélodie, les cordes, le lead, les choristes dont les notes sont d'une légèreté (image mentale d'un champ de pissenlits = un souffle, un effleurement sur l'aigrette et l'envol du duvet... dans l'enfance c'est un spectacle magique).
Sensation de voir virevolter des insectes colorés tout comme des papillons avec une projection émotionnelle vers des univers comme Al Stewart - "Year Of The Cat" (1976).

clairement printanier