Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Funky admins : funkiness, Wonder B, silverfox
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming (Polydor PD 5022, 1972)
Titres
A1 He's A Superstar
A2 He Ain't Heavy He's My Brother
A3 Ain't Got Time
A4 I Don't Know How To Love Him
B1 He's Coming
B2 We Live In Brooklyn Baby
B3 Sweet Butterfly Of Love
B4 Sweet Tears
B5 Fire Weaver
Crédits
Roy Ayers : vibraphone, orgue, chant
Harry Whitaker : piano électrique, orgue, chant
Carol Smiley : chœurs
Victoria Hospedale : chœurs
Gloria Jones : chœurs
John Williams (A1 à A4, B1, B3 à B5) : basse
Ron Carter (B2) : basse
Jumma Santos : congas
David Lee, Jr. : batterie
Billy Cobham : batterie, percussions
Bob Fusco (B2) : guitare
Sam Brown (A1 à A4, B1, B3 à B5) : guitare
Sonny Fortune : saxophone soprano, flûte
Selwart Clarke : cordes
Arrangements : Harry Whitaker, Roy Ayers
Producteur : Myrnaleah Williams
C'est un album qui avant tout touche au spirituel (He's Coming, He's a superstar, I Don't Know How To Love Him. Remarquez la pochette avec l’œil à la franc maçon qui est dessus du groupe qui est on dirait en train de se recueillir - superbe pochette) et aux croyances sociales (Ain’t Got Time to Be Tired - appel au réveil des esprit révolutionnaires) de Roy Ayers.
Le titre de l'album, l’énergie qui se dégage parfois comme sur He Ain't Heavy He's My Brother... Il marque (avec l'album précédent Roy Ayers - Ubiquity qui annonce le début du Roy Ayers Ubiquity) aussi le début de la série plus funk d'albums de Roy Ayers qui évidemment est probablement celle qui nous intéresse le plus ici!
Selon Allmusic il aurait été inspiré par la comédie musicale Jesus Christ Superstar (ce qui n'est pas forcément une surprise!) et en particulier l'écoute attentive de la B.O. "I Don't Know How to Love Him".
C'est un album qui est étonnamment plutôt difficile à trouver si on compare à ses autres albums de la même époque (quoique le Roy Ayers - Ubiquity est aussi difficile à trouver mais pas autant). Probablement (certainement), l'album n'a pas eu le succès escompté et le pressage est donc resté plus limité, le succès venant pour les albums suivants.
A mes oreilles, c'est peut être le meilleur, car le plus profond (par son approche spirituelle) et peut-être le plus recherché musicalement parlant. Il n'a pas forcément trouvé son fil de conduite, c'est encore un album de transition peut-être mais c'est ce qui fait sa force et sa richesse.
L'album démarre en fanfar avec He's a Superstar et un Billy Cobham à la batterie qui met toute sa classe au service du morceau. Suit l'excellente reprise He Ain't Heavy He's My Brother, qui a un supplément d'âme qui est le morceau qui apporte cette profondeur à l'album. Cela aurait pu être une reprise cheesy mais le fromage a bien tourné et c'est du bon vieux lait cru des familles qui se savoure avec délectation...
Dommage pas d'extrait sur le net... Ain't Got Time continue sur la lancée. Une espèce de plénitude s'empare de l'auditeur, on plane, on se sent dans le coton... He's Coming apporte une pose un peu plus légère au début mais doucement mais sûrement ça monte.We Live In Brooklyn Baby semble sorti tout droit d'une B.O.
Sweet Butterfly Of Love repart dans le spirituel avec le chant de Sandy Hewitt qui pourrait être un chant incantatoire, on se sent envouté... Sweet Tears est sa suite logique. Le morceau nous prend tout en douceur... Avec toujours ce jeu de Billy Cobham qui caresse toujours aussi bien sa caisse claire.
Fire Weaver est la parfaite conclusion à cet album et en résume toute sa richesse.
C'est un album pour lequel une écoute ne suffit peut-être pas, il est sûrement moins évident que les suivants, il faut prendre le temps de rentrer dedans, mais une fois qu'on y est, quel régal...
En bref, si vous tombez dessus (il a été réédité j'en suis certain), n'hésitez pas...
He's A Superstar
Ain't Got Time
We Live In Brooklyn Baby
Sweet Tears
Fire Weaver
Titres
A1 He's A Superstar
A2 He Ain't Heavy He's My Brother
A3 Ain't Got Time
A4 I Don't Know How To Love Him
B1 He's Coming
B2 We Live In Brooklyn Baby
B3 Sweet Butterfly Of Love
B4 Sweet Tears
B5 Fire Weaver
Crédits
Roy Ayers : vibraphone, orgue, chant
Harry Whitaker : piano électrique, orgue, chant
Carol Smiley : chœurs
Victoria Hospedale : chœurs
Gloria Jones : chœurs
John Williams (A1 à A4, B1, B3 à B5) : basse
Ron Carter (B2) : basse
Jumma Santos : congas
David Lee, Jr. : batterie
Billy Cobham : batterie, percussions
Bob Fusco (B2) : guitare
Sam Brown (A1 à A4, B1, B3 à B5) : guitare
Sonny Fortune : saxophone soprano, flûte
Selwart Clarke : cordes
Arrangements : Harry Whitaker, Roy Ayers
Producteur : Myrnaleah Williams
C'est un album qui avant tout touche au spirituel (He's Coming, He's a superstar, I Don't Know How To Love Him. Remarquez la pochette avec l’œil à la franc maçon qui est dessus du groupe qui est on dirait en train de se recueillir - superbe pochette) et aux croyances sociales (Ain’t Got Time to Be Tired - appel au réveil des esprit révolutionnaires) de Roy Ayers.
Le titre de l'album, l’énergie qui se dégage parfois comme sur He Ain't Heavy He's My Brother... Il marque (avec l'album précédent Roy Ayers - Ubiquity qui annonce le début du Roy Ayers Ubiquity) aussi le début de la série plus funk d'albums de Roy Ayers qui évidemment est probablement celle qui nous intéresse le plus ici!
Selon Allmusic il aurait été inspiré par la comédie musicale Jesus Christ Superstar (ce qui n'est pas forcément une surprise!) et en particulier l'écoute attentive de la B.O. "I Don't Know How to Love Him".
C'est un album qui est étonnamment plutôt difficile à trouver si on compare à ses autres albums de la même époque (quoique le Roy Ayers - Ubiquity est aussi difficile à trouver mais pas autant). Probablement (certainement), l'album n'a pas eu le succès escompté et le pressage est donc resté plus limité, le succès venant pour les albums suivants.
A mes oreilles, c'est peut être le meilleur, car le plus profond (par son approche spirituelle) et peut-être le plus recherché musicalement parlant. Il n'a pas forcément trouvé son fil de conduite, c'est encore un album de transition peut-être mais c'est ce qui fait sa force et sa richesse.
L'album démarre en fanfar avec He's a Superstar et un Billy Cobham à la batterie qui met toute sa classe au service du morceau. Suit l'excellente reprise He Ain't Heavy He's My Brother, qui a un supplément d'âme qui est le morceau qui apporte cette profondeur à l'album. Cela aurait pu être une reprise cheesy mais le fromage a bien tourné et c'est du bon vieux lait cru des familles qui se savoure avec délectation...
Dommage pas d'extrait sur le net... Ain't Got Time continue sur la lancée. Une espèce de plénitude s'empare de l'auditeur, on plane, on se sent dans le coton... He's Coming apporte une pose un peu plus légère au début mais doucement mais sûrement ça monte.We Live In Brooklyn Baby semble sorti tout droit d'une B.O.
Sweet Butterfly Of Love repart dans le spirituel avec le chant de Sandy Hewitt qui pourrait être un chant incantatoire, on se sent envouté... Sweet Tears est sa suite logique. Le morceau nous prend tout en douceur... Avec toujours ce jeu de Billy Cobham qui caresse toujours aussi bien sa caisse claire.
Fire Weaver est la parfaite conclusion à cet album et en résume toute sa richesse.
C'est un album pour lequel une écoute ne suffit peut-être pas, il est sûrement moins évident que les suivants, il faut prendre le temps de rentrer dedans, mais une fois qu'on y est, quel régal...
En bref, si vous tombez dessus (il a été réédité j'en suis certain), n'hésitez pas...
He's A Superstar
Ain't Got Time
We Live In Brooklyn Baby
Sweet Tears
Fire Weaver
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Exellent LP, bien spirituel comme il faut. Ce disque a été beaucoup samplé par les rappers (mos def, digable planet, black moon...). Même la pochette a été détourné par smith and wesson.
Je trouve que la batterie sur "Ain't Got Time", ressemble beaucoup à celle du "funky drummer " de James. J'hallucine ?
Je trouve que la batterie sur "Ain't Got Time", ressemble beaucoup à celle du "funky drummer " de James. J'hallucine ?
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Rien que pour We Live In Brooklyn Baby qui est mon titre préféré de Roy, ce disque vaut qu'on s'y arrête. Quelle puissance mystique... Quelles harmonies géniales il a été chercher. La nappe qui sous-tend le démarrage du xylo me mets les poils direct à la verticale sans coup férir depuis que j'ai découvert cet album.
Sworn to fun
Loyal to none
Loyal to none
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Avec Roy Ayers j'ai toujours eu une relation fiévreuse; j'essaye de franchir la face de cette montagne et chaque fois c'est un échec personnel. Je pense être un des seuls à mettre une note médiocre à Coffy ( je sens le couteau déjà sous la gorge ... ).
Par contre les premieres impressions de cet LP sont très bonnes et je rejoins Wonder B. sur "We Live In Brooklyn Baby" c'est un morceau qui semble sortir de l'enfer
Je vais de ce pas continuer sur cette découverte, merci ITJG qui est en quelque sorte mon guide montagnard ! (attention aux avalanches ...)
Par contre les premieres impressions de cet LP sont très bonnes et je rejoins Wonder B. sur "We Live In Brooklyn Baby" c'est un morceau qui semble sortir de l'enfer
Je vais de ce pas continuer sur cette découverte, merci ITJG qui est en quelque sorte mon guide montagnard ! (attention aux avalanches ...)
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Avec cet album, tu as pris les œufs direct pour le sommet, je t'ai juste ouvert la porte de l'oeuf! Je serais surpris que tu n'accroches pas...
- funkiness
- Site Admin
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Quel couteau sous la gorge ? Nous sommes civilisés, nous n'utilisons que la guillotineRevpop a écrit :Avec Roy Ayers j'ai toujours eu une relation fiévreuse; j'essaye de franchir la face de cette montagne et chaque fois c'est un échec personnel. Je pense être un des seuls à mettre une note médiocre à Coffy ( je sens le couteau déjà sous la gorge ... ).
D'ailleurs nous avons donné des instructions pour dresser l'échafaud
funkiness brings you funk and happiness
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Si je ne m'abuse, ce LP ainsi que les autres de la série Roy Ayers & Ubiquity ont été réédités en vinyle... J'avoue que je ne m'y suis pas vraiment intéressé... J'ai commencé les Roy Ayers vers 76-77 et les suivants mais pas sa préhistoire mystique... Faudra que j'écoute à l'occasion... Et j'avoue que l'approche auditive de ce 72, est plutôt positive...
- funkiness
- Site Admin
Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
Oui la plupart des Roy Ayers Ubiquity sont réédités en vinyle.
funkiness brings you funk and happiness
Re: Roy Ayers Ubiquity – He's Coming
UP !
Aaargh ! Je l'avais oublié dans ma liste des meilleurs albums 1972, heureusement que Funkiness est passé par là.
J'ai relu la méga chronique de ITJG ( ) qui grâce à lui m'a introduit, car il possédait la bonne clé, dans les multiples univers de Roy Ayers. Merci.
Mes petits bonus, que les morceaux soft !
He Ain't Heavy He's My Brother :
I Don't Know How To Love Him :
Sweet Butterfly of Love:
Aaargh ! Je l'avais oublié dans ma liste des meilleurs albums 1972, heureusement que Funkiness est passé par là.
J'ai relu la méga chronique de ITJG ( ) qui grâce à lui m'a introduit, car il possédait la bonne clé, dans les multiples univers de Roy Ayers. Merci.
Mes petits bonus, que les morceaux soft !
He Ain't Heavy He's My Brother :
I Don't Know How To Love Him :
Sweet Butterfly of Love:
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