Leon Ware - S/T
Posté : 14 déc. 2012 02:18
Leon Ware - S/T (United Artists Records UAS-5582, 1972)
Titres
A1 The Spirit Never Dies 2:48
A2 Able, Qualified And Ready 3:00
A3 Why Be Alone 3:26
A4 Mr. Evolution 2:54
A5 Nothing's Sweeter My Baby's Love 2:48
B1 What's Your World 4:25
B2 I Know How It Feels 3:24
B3 It's Just A Natural Thing 3:29
B4 Tamed To Be Wild 4:02
Crédits
Leon Ware : chant, piano
Clydie King, Jesse Smith, Julia Tillman, Maxine Willard, Patrice Holloway : chœurs
Ernie McDaniel : basse
Jackie Clark : guitare, basse
Terry Furlong : guitare
Jimmy Brown, Stu Perry : batterie
Gorden De Witty : piano, orgue
Jeff Brown : orgue
Arrangements : Leon Ware
Production : Doug Gilmore, Leon Ware
Chaque pays a ses coutumes, son art, ses artistes uniques, ses célébrations identitaires.
Aux premiers sons d’une mélodie, d’une chanson, on peut si l’on est attentif et aguerri le situer sur une carte, reconnaître son empreinte.
Vous n’aurez aucun mal à distinguer ainsi la provenance d’un titre de Jorge Ben, de Célia Cruz, d’ Amalia Rodriguez ou de Léo Ferré ; Ils m’apparaissent tels la griffe d’un pays, un cachet immédiatement reconnaissable, certains me semble parfois en être même la cicatrice...
Des artistes qui, comparés à des vedettes aux carrières éphémères, évoquent une sensibilité profonde, une distinction éternelle...
Autant peut-on convenir qu’il existe des parallèles partout dans le monde lorsqu’il s’agit de variétés insipides, je ne connais pas d’équivalence à l’étranger à Charles Aznavour, encore moins à l’immense Fela Kuti en dehors du Nigeria.
L’on se réfère là à une musique pensée, pénétrante , dont les textes collent à merveille à une mélodie envoûtante, indissociable des mots qui l’accompagnent, l’union par excellence.
Des disques semblant être composés dans une osmose incroyable, des œuvres vous transportant si loin qu’il vous tardera d’y revenir souvent, et d’y retrouver à chaque fois les mêmes couleurs, et cette émotion intacte.
Certains des artistes qui me sont chers ont composé de tels disques, parfois tardivement dans leur carrière...
Il faudra une dizaine d’albums pour qu’un miracle apparaisse pour les Beach Boys avec 'Pet Sounds', tout autant à mes yeux pour James Brown avant de sortir It’s A New Day, Six pour Steely Dan, et une bonne vingtaine à Stevie Wonder pour que la pierre angulaire apparaisse au grand jour… Synonyme d’une apogée, d’un travail acharné, d’un art peaufiné jusqu’à l’extrême...
Et puis d’autres arrivant dès leur tout premier opus à ce stade de magnificence.
Des œuvres uniques en leur genre, souvent méconnues de tous, délivrant ce message inégalable, et comportant une densité méditative, pesée et concentrée...
Tout dans l’album auquel je pense renferme ces attributs...
Il est si sérieux, si magnétique à mes yeux que je préfère n’en narrer que le parfum, sans vous en dévoiler les ingrédients tant le respect démesuré qu’il m’inspire me force à me taire...
A1 The Spirit Never Dies 2:48
A2 Able, Qualified And Ready 3:00
A3 Why Be Alone 3:26
A4 Mr. Evolution 2:54
A5 Nothing's Sweeter My Baby's Love 2:48
B1 What's Your World 4:25
B2 I Know How It Feels 3:24
B3 It's Just A Natural Thing 3:29
B4 Tamed To Be Wild 4:02
Crédits
Leon Ware : chant, piano
Clydie King, Jesse Smith, Julia Tillman, Maxine Willard, Patrice Holloway : chœurs
Ernie McDaniel : basse
Jackie Clark : guitare, basse
Terry Furlong : guitare
Jimmy Brown, Stu Perry : batterie
Gorden De Witty : piano, orgue
Jeff Brown : orgue
Arrangements : Leon Ware
Production : Doug Gilmore, Leon Ware
Chaque pays a ses coutumes, son art, ses artistes uniques, ses célébrations identitaires.
Aux premiers sons d’une mélodie, d’une chanson, on peut si l’on est attentif et aguerri le situer sur une carte, reconnaître son empreinte.
Vous n’aurez aucun mal à distinguer ainsi la provenance d’un titre de Jorge Ben, de Célia Cruz, d’ Amalia Rodriguez ou de Léo Ferré ; Ils m’apparaissent tels la griffe d’un pays, un cachet immédiatement reconnaissable, certains me semble parfois en être même la cicatrice...
Des artistes qui, comparés à des vedettes aux carrières éphémères, évoquent une sensibilité profonde, une distinction éternelle...
Autant peut-on convenir qu’il existe des parallèles partout dans le monde lorsqu’il s’agit de variétés insipides, je ne connais pas d’équivalence à l’étranger à Charles Aznavour, encore moins à l’immense Fela Kuti en dehors du Nigeria.
L’on se réfère là à une musique pensée, pénétrante , dont les textes collent à merveille à une mélodie envoûtante, indissociable des mots qui l’accompagnent, l’union par excellence.
Des disques semblant être composés dans une osmose incroyable, des œuvres vous transportant si loin qu’il vous tardera d’y revenir souvent, et d’y retrouver à chaque fois les mêmes couleurs, et cette émotion intacte.
Certains des artistes qui me sont chers ont composé de tels disques, parfois tardivement dans leur carrière...
Il faudra une dizaine d’albums pour qu’un miracle apparaisse pour les Beach Boys avec 'Pet Sounds', tout autant à mes yeux pour James Brown avant de sortir It’s A New Day, Six pour Steely Dan, et une bonne vingtaine à Stevie Wonder pour que la pierre angulaire apparaisse au grand jour… Synonyme d’une apogée, d’un travail acharné, d’un art peaufiné jusqu’à l’extrême...
Et puis d’autres arrivant dès leur tout premier opus à ce stade de magnificence.
Des œuvres uniques en leur genre, souvent méconnues de tous, délivrant ce message inégalable, et comportant une densité méditative, pesée et concentrée...
Tout dans l’album auquel je pense renferme ces attributs...
Il est si sérieux, si magnétique à mes yeux que je préfère n’en narrer que le parfum, sans vous en dévoiler les ingrédients tant le respect démesuré qu’il m’inspire me force à me taire...
: ce titre est à pleurer... je ne le trouve pas particulièrement triste mais le grain vocal, la mélodie, les chœurs, l'interpellation. 
