Titres
A1 More Bounce To The Ounce 9:25
A2 Freedom 3:48
A3 Brand New PPlayer 5:51
B1 Funky Bounce 6:46
B2 Be Alright 7:52
B3 Coming Home 6:34
Crédits
Roger Troutman : guitare, chœurs, claviers, Talk Box, basse, harmonica, vibraphone
Zapp Troutman : basse, chœurs
Larry Troutman : congas, batterie
Lester Troutman : percussions, Trapp Drums
Bobby Glover : chant
Carl : saxophone
Greg Jackson : claviers, chœurs
Bootsy Collins : guitare
Je ne pensais pas qu'un jour j'aurais envie de chroniquer le premier album de Zapp, album que j'avais acheté d'occase il y a plusieurs années (vu la laideur de la pochette, l'acheter neuf aurait été assez présomptueux). J'avais vu que le premier Zapp avait été produit par Bootsy, donc je m'étais dit que c'était du bon.
Mais quand je l'avais mis sur la platine à l'époque, j'avais été immédiatement refroidi par les claps et le vocoder sur la voix de Roger Troutman. La prod étant marquée eighties, j'avais voulu le revendre, mais il était un peu rayé, donc je l'ai gardé, et il a pris la poussière pendant plusieurs années.
Jusqu'à il y a quelques semaines, où je suis tombé dessus par hasard en rangeant (du moins en tentant de ranger) mes disques. Je l'ai donc posé sur la platine, ma girlfriend a gueulé en me demandant ce que c'était cette daube eighties (elle est aussi allergique que moi aux années 80, même si elle connaît Corinne Charby ou Jean-Pierre Mader par coeur).
Bref, je l'ai pris pour la bagnole, et en allant faire des courses, je me suis mis à taper sur mon volant sur More Bounce To The Ounce, ce qui était bon signe (même si la honte d'apprécier un truc de 1980, première année de la décennie honnie, commençait à m'étreindre. Par bonheur, j'étais seul).
Bref, More Bounce To The Ounce fait son effet:
Je crains la suite par contre, je me dis que ça ne peut être que pire. Et bonne surprise, arrive Freedom, avec une basse proéminente, bref, qui est assez organique:
OK, 2 titres que j'apprécie sur cet album, ça fait déjà trop. Et le pire arrive: j'aime le troisième, qui est pour moi l'un des meilleurs titres de l'album en plus, Brand New Player:, au point que je m'arrête sur le parking du Leclerc pour l'écouter en entier:
Je me dis que je vais aller consulter, que Funk-O-Logy m'a contaminé avec le boogie, bref, je me demande ce qu'il y a...
Bref, je vais faire mes courses, un peu perturbé dans les rayons, et je remets le CD en rentrant dans ma caisse. Funky Bounce retentit, et je sens que ça va mieux: c'est sympa, ça groove, mais bon, c'est pas du génie non plus. Quoique, sur la durée, c'est pas mal quand même, on se laisse prendre:
Heureusement, arrive Be Alright, et là, je retrouve mon assurance et mes certitudes, j'accroche pas. Du moins au départ, parce que ça se laisse quand même bien écouter:
Mais finalement, je rentre chez moi rassuré: J'ai eu le temps d'écouter Coming Home, et j'ai détesté. L'honneur est sauf, je peux rentrer chez moi la tête haute.
Ce qui m'inquiète, c'est que plus je l'écoute, plus je l'apprécie (surtout la Face A). C'est grave Docteur Funkenstein?