Cameo - Alligator Woman
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Cameo - Alligator Woman
Cameo - Alligator Woman (Chocolate City CCLP 2021, 1982)
Titres
A1 Be Yourself 4:06
(C. Singleton, L. Blackmon, T. Jenkins)
A2 Soul Army 4:13
(L. Blackmon, T. Jenkins)
A3 Flirt 4:15
(L. Blackmon, T. Jenkins)
A4 Enjoy Your Life 4:33
(L. Blackmon)
B1 Alligator Woman 3:42
(C. Singleton, L. Blackmon, T. Jenkins)
B2 Secrets Of Time 2:52
(C. Singleton, L. Blackmon, T. Jenkins)
B3 I Owe It All To You 2:52
(L. Blackmon)
B4 For You 3:39
(C. Singleton)
Crédits
Larry Blackmon, Charlie Singleton, Tomi Jenkins, Nathan Leftenant, Gregory Johnson, Lloyd Oby, Anita Robinson, Sheila Weaver, Tina Jackson, Vickie Smith : Vocaux
Michael Burnett : Basse
Larry Blackmon : Batterie
Charlie Singleton : Guitare
Larry Blackmon, Gregory Johnson : Percussions
Gregory Johnson, Kevin Kendricks : Claviers, Rhodes, Synthétiseurs
Charlie Singleton : Claviers
Randy Stearn : Synthétiseur
Webster Jackson : Saxophone
Nathan Leftenant, Stacy Cole, Walter Perry : Trompette
Lloyd Oby : Trombone
Arrangements cuivres : Nathan Leftenant
Producteur : Larry Blackmon
On poursuit notre visite du "temple" Cameo avec leur huitième opus, Alligator Woman.
Anthony Lockett (guitare) et Aaron Mills (base) ne sont plus là, remplacés respectivement par Charlie Singleton et Michael Burnett. Ce changement de section rythmique, la présence renforcée de synthés (Yamaha & co) et l'avènement du duo Blackmon/Singleton, s'ils n'altèrent en rien l'identité musicale du groupe, ce qui démontre le rôle central de Larry Blackmon, ont quand même ôté un peu de folie. Mais c'est encore du très grand Cameo.
La preuve, une face A terrible, qui démarre en trombe avec trois bombes funk d'affilée : "Be Yourself" et sa basse qui casse la tête, le martial "Soul Army" et le killer dancefloor "Flirt" estampillé 100% pur Cameo. Le dernier titre, "Enjoy Your Life", est une bouffée d'oxygène un peu plus boogie.
Autant le dire tout net, je trouve la face B décevante. Le premier titre, "Alligator Woman", avec son beat plat et speedé, et son côté musique FM me laisse froid, même si les vocaux font du bon boulot. Arrive une ballade, "Secrets Of Time", sans grand génie mais écoutable, un mid-tempo assez sympa, "I Owe It All To You", puis une autre ballade, "For You", que je trouve plutôt réussie.
Un album qui vaut surtout pour sa face A, mais quelle face !!!!
Be Yourself (un clip monumental qui montre pourquoi Cameo EST LE FUNK )
Soul Army
Flirt (encore un clip jouissif, quelles chorés ! Je vous le demande : est-il possible de poser le "one" de façon plus accentuée que ça? Moi je dis non)
Enjoy Your Life (champagne et petits fours s'il vous plaît!)
Titres
A1 Be Yourself 4:06
(C. Singleton, L. Blackmon, T. Jenkins)
A2 Soul Army 4:13
(L. Blackmon, T. Jenkins)
A3 Flirt 4:15
(L. Blackmon, T. Jenkins)
A4 Enjoy Your Life 4:33
(L. Blackmon)
B1 Alligator Woman 3:42
(C. Singleton, L. Blackmon, T. Jenkins)
B2 Secrets Of Time 2:52
(C. Singleton, L. Blackmon, T. Jenkins)
B3 I Owe It All To You 2:52
(L. Blackmon)
B4 For You 3:39
(C. Singleton)
Crédits
Larry Blackmon, Charlie Singleton, Tomi Jenkins, Nathan Leftenant, Gregory Johnson, Lloyd Oby, Anita Robinson, Sheila Weaver, Tina Jackson, Vickie Smith : Vocaux
Michael Burnett : Basse
Larry Blackmon : Batterie
Charlie Singleton : Guitare
Larry Blackmon, Gregory Johnson : Percussions
Gregory Johnson, Kevin Kendricks : Claviers, Rhodes, Synthétiseurs
Charlie Singleton : Claviers
Randy Stearn : Synthétiseur
Webster Jackson : Saxophone
Nathan Leftenant, Stacy Cole, Walter Perry : Trompette
Lloyd Oby : Trombone
Arrangements cuivres : Nathan Leftenant
Producteur : Larry Blackmon
On poursuit notre visite du "temple" Cameo avec leur huitième opus, Alligator Woman.
Anthony Lockett (guitare) et Aaron Mills (base) ne sont plus là, remplacés respectivement par Charlie Singleton et Michael Burnett. Ce changement de section rythmique, la présence renforcée de synthés (Yamaha & co) et l'avènement du duo Blackmon/Singleton, s'ils n'altèrent en rien l'identité musicale du groupe, ce qui démontre le rôle central de Larry Blackmon, ont quand même ôté un peu de folie. Mais c'est encore du très grand Cameo.
La preuve, une face A terrible, qui démarre en trombe avec trois bombes funk d'affilée : "Be Yourself" et sa basse qui casse la tête, le martial "Soul Army" et le killer dancefloor "Flirt" estampillé 100% pur Cameo. Le dernier titre, "Enjoy Your Life", est une bouffée d'oxygène un peu plus boogie.
Autant le dire tout net, je trouve la face B décevante. Le premier titre, "Alligator Woman", avec son beat plat et speedé, et son côté musique FM me laisse froid, même si les vocaux font du bon boulot. Arrive une ballade, "Secrets Of Time", sans grand génie mais écoutable, un mid-tempo assez sympa, "I Owe It All To You", puis une autre ballade, "For You", que je trouve plutôt réussie.
Un album qui vaut surtout pour sa face A, mais quelle face !!!!
Be Yourself (un clip monumental qui montre pourquoi Cameo EST LE FUNK )
Soul Army
Flirt (encore un clip jouissif, quelles chorés ! Je vous le demande : est-il possible de poser le "one" de façon plus accentuée que ça? Moi je dis non)
Enjoy Your Life (champagne et petits fours s'il vous plaît!)
funkiness brings you funk and happiness
Cameo - Alligator Woman
Tout à fait d'accord avec toi Funkiness!
La face A vaut à elle seule l'achat du LP...
Flirt est probablement un des morceaux de Cameo que j'ai le plus fait tourner. Ce funk dépouillé, ce son de basse, le synthé (le cauchemar d'ITJG) ravageur, et une production magistrale et le clip qui nous propose une jeune personne bien faite de sa personne. Tout y est!
La face A vaut à elle seule l'achat du LP...
Flirt est probablement un des morceaux de Cameo que j'ai le plus fait tourner. Ce funk dépouillé, ce son de basse, le synthé (le cauchemar d'ITJG) ravageur, et une production magistrale et le clip qui nous propose une jeune personne bien faite de sa personne. Tout y est!
Sworn to fun
Loyal to none
Loyal to none
Cameo - Alligator Woman
C'est sûr qu'à partir de la mise en avant de Singleton, les albums de Cameo vont tendre à être un peu moins denses (à l'exception notable de Word Up), et s'orienter dans une direction plus pop et surtout plus synthétique et minimaliste.
Le summum sera atteint en la matière avec l'album suivant, Style, auto-proclammé "Bebop du 21e siècle dans les notes de la cover. Un album étrange, limite futuriste, mais artistiquement intéressant.
C'est aussi cette transformation qui va assurer leur longévité en imposant une sorte de marque de fabrique (pas pour rien qu'est fondé en 1983 leur propre label Atlanta Artists), et progressivement conduire au succès planétaire de Word Up.
Personnellement j'aime beaucoup les deux périodes, mais elles sont difficilement comparables.
Le summum sera atteint en la matière avec l'album suivant, Style, auto-proclammé "Bebop du 21e siècle dans les notes de la cover. Un album étrange, limite futuriste, mais artistiquement intéressant.
C'est aussi cette transformation qui va assurer leur longévité en imposant une sorte de marque de fabrique (pas pour rien qu'est fondé en 1983 leur propre label Atlanta Artists), et progressivement conduire au succès planétaire de Word Up.
Personnellement j'aime beaucoup les deux périodes, mais elles sont difficilement comparables.
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Cameo - Alligator Woman
Pourtant je classerais encore Style dans leur première période 80. Et ferais débuter la seconde avec She's Strange, voire avec Single Life.
funkiness brings you funk and happiness
Cameo - Alligator Woman
Objection votre honneur, pour moi la césure démarre clairement avec Style, voire est anticipée avec Alligator Woman, qui est quelque part un album de transition.
Entre Knights (1981) et Alligator Woman (1982) on passe d'une formation de 10 membres (voire plus) à une demi-douzaine. Cinq départs pour une arrivée, importante, celle du bassiste Mike Burnett, dont les lignes seront une des marques de fabrique du groupe dans les années 80. Surtout, Singleton prend beaucoup plus d'importance, est est désormais impliqué sur l'écriture de la moitié des titres.
Avec Style (1983) on passe même provisoirement à un quatuor (Blackmon-Jenkins-Leftenant-Singleton), et un son minimaliste et synthétique (des musiques de jeu video Atari/Sega sont utilisées sur "Let's Not Talk Slot"), parfois pop-isant (une reprise d'Elvis Presley, alors qu'il n'y en a pratiquement pas dans leur discographie)... impensable deux ans auparavant!
Le tournant est d'ailleurs revendiqué, il faut lire la conclusion des notes de Style :
"There are no conventional drums used on this album, all drums are electronic. The new age sound. Thank God. Cameo's music is 21st Century Bebop"
Entre Knights (1981) et Alligator Woman (1982) on passe d'une formation de 10 membres (voire plus) à une demi-douzaine. Cinq départs pour une arrivée, importante, celle du bassiste Mike Burnett, dont les lignes seront une des marques de fabrique du groupe dans les années 80. Surtout, Singleton prend beaucoup plus d'importance, est est désormais impliqué sur l'écriture de la moitié des titres.
Avec Style (1983) on passe même provisoirement à un quatuor (Blackmon-Jenkins-Leftenant-Singleton), et un son minimaliste et synthétique (des musiques de jeu video Atari/Sega sont utilisées sur "Let's Not Talk Slot"), parfois pop-isant (une reprise d'Elvis Presley, alors qu'il n'y en a pratiquement pas dans leur discographie)... impensable deux ans auparavant!
Le tournant est d'ailleurs revendiqué, il faut lire la conclusion des notes de Style :
"There are no conventional drums used on this album, all drums are electronic. The new age sound. Thank God. Cameo's music is 21st Century Bebop"
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Entre Style et Word Up (ou Machismo), il y a quand même un gouffre béant...
funkiness brings you funk and happiness
Cameo - Alligator Woman
Du gros son bien lourd, rouleau compresseur, tempo marqué au fer rouge : certes des synthé mais ça cogne à fond la caisse.
"Soul Army" m'attaque l'oreille en prem's, certainement la chaleur du son, la rondeur persistante.
Cameo a fait des économies sur les fringues sur : "Be Yourself" (A1) et "Flirt" (A3) (les pas du guitariste et du bassiste sur la gauche sur les premières secondes , j'ai remis en boucle).
"Enjoy Your Life" (A4)
Rien à jeter : après reste à découvrir la face B.
"Soul Army" m'attaque l'oreille en prem's, certainement la chaleur du son, la rondeur persistante.
Cameo a fait des économies sur les fringues sur : "Be Yourself" (A1) et "Flirt" (A3) (les pas du guitariste et du bassiste sur la gauche sur les premières secondes , j'ai remis en boucle).
"Enjoy Your Life" (A4)
Rien à jeter : après reste à découvrir la face B.
"Music Makes You Move" : Funkhouse Express (1974) so... "HIT THAT ONE!" : JB
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
Cameo - Alligator Woman
Il faut que tu argumentes parce qu'il y a plusieurs manières d'interpréter ce que tu entends par "gouffre béant" (bien moins bon?). Mais on peut peut-être garder ça pour le futur sujet sur "Style".funkiness a écrit :Entre Style et Word Up (ou Machismo), il y a quand même un gouffre béant...
Pour moi au contraire je vois dans Style le résumé des 5 années qui vont suivre : rythmes synthétiques dépouillés, doublage systématique des voix (qui certes étaient déjà présent sur les titres précédents mais de façon beaucoup moins marquée), gimmicks de Blackmon beaucoup plus mis en avant (je n'ai pas tous les titres en tête, mais il me semble que les fameux "haow" apparaissent pour la première fois sur "Aphrodisiac") , ajouts d'ingrédients pop (déjà le cas sur la face B d'Alligator Woman), grosses lignes de basse qui structurent la plupart des titres, aspect mélodique plus travaillé...
Ce n'est pas une critique. Même si je pense que le climax a été atteint avec la trilogie Secret Omen - Cameosis- Feel Me, c'est la marque d'un groupe qui a su se renouveler et qui était je pense totalement en phase avec son époque, voire un peu en avance. J'ai stocké quelque part une longue interview datant de l'époque Word Up / Machismo, parue dans Rock & Folk, je ne sais plus où hélas. Je n'ai plus les détails en tête, mais en gros Blackmon assumait totalement une sorte de tournant dans l'orientation du groupe, et avait pour ambition de faire, en toute simplicité, de Cameo le plus grand groupe du monde...
- funkiness
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Cameo - Alligator Woman
Gouffre au niveau rythmique et arrangements, ce n'est pas encore ultra simplifié comme dans la seconde période 80's. Et puis pour moi c'est plus funk, moins mainstream. Mais tu as raison, gardons ça pour le sujet sur Style.Jean a écrit :Il faut que tu argumentes parce qu'il y a plusieurs manières d'interpréter ce que tu entends par "gouffre béant" (bien moins bon?). Mais on peut peut-être garder ça pour le futur sujet sur "Style".funkiness a écrit :Entre Style et Word Up (ou Machismo), il y a quand même un gouffre béant...
Non Jean, les "haow" datent au moins de Feel Me (sur le titre "Keep it hot")Jean a écrit :Il me semble que les fameux "haow" apparaissent pour la première fois sur "Aphrodisiac"
funkiness brings you funk and happiness
Cameo - Alligator Woman
Bon sang mais c'est bien sûr "Keep It Hot"... mais où avais-je la tête ?
Il y a en a quelques-uns sur Knights By Nights aussi...
Je pense pour le reste qu'on est en désaccord (sur la qualité des albums de Cameo dans la seconde partie des 80). Pour moi ils restent au top jusqu'à Word Up inclus, même s'il est clair que les albums (notamment Single Life ou She's Strange) sont moins complets.
Faut voir que je ne suis pas très objectif avec ce groupe, qui a été mon groupe culte pendant 10 ans, en fait j'aime même leurs albums du début des 90's comme Real Men Wear Black et Emotional Violence
Il y a en a quelques-uns sur Knights By Nights aussi...
Je pense pour le reste qu'on est en désaccord (sur la qualité des albums de Cameo dans la seconde partie des 80). Pour moi ils restent au top jusqu'à Word Up inclus, même s'il est clair que les albums (notamment Single Life ou She's Strange) sont moins complets.
Faut voir que je ne suis pas très objectif avec ce groupe, qui a été mon groupe culte pendant 10 ans, en fait j'aime même leurs albums du début des 90's comme Real Men Wear Black et Emotional Violence
Cameo - Alligator Woman
Je persévère dans mon obsession de la semaine (j'en ai connu de pires ), mais le modèle de la cover de cet album de Cameo est fort célèbre, l'avez-vous reconnue??
Indice : c'est le même modèle sur la cover de l'album "She's Strange"....
Indice : c'est le même modèle sur la cover de l'album "She's Strange"....
Cameo - Alligator Woman
Ce n'est certainement pas ça mais elle me fait un peu penser à Denise Matthews aka Vanity ou Apollonia (elles se ressemblent pas mal pour moi).
"Music Makes You Move" : Funkhouse Express (1974) so... "HIT THAT ONE!" : JB
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
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J'ai d'abord pensé à Vanity en voyant la photo, donc je reste sur ma première impression. Elle a un côté plus 'wild', typé, piquante, des pommettes très saillantes. Elle est plus reconnaissable sur cet album que sur She's Strange.
Pour le fun : qui est le model sur Cardiac Arrest ?
Pour le fun : qui est le model sur Cardiac Arrest ?
"Music Makes You Move" : Funkhouse Express (1974) so... "HIT THAT ONE!" : JB
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
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