

A1. Aunt Monk Merl Saunders
A2. It's Cheaper To Keep Her Sir Mack Rice
A3. Wondering Why Merl Saunders, Pam Carrier
A4. Easy Evil Alan O'Day
B1. Bolinas Brown Merl Saunders
B2. Ain't No Woman Like The One I've Got Brian Potter, Dennis Lambert
B3. When I Die ? Smith, ? Kennedy
B4. Righteousness Merl Saunders
Crédits
Merl Saunders : clavinet, orgue, chant principal
Tony Saunders : chœurs
Bill Upchurch : basse
John Khan (A3, B1, B2) : basse
Tony Saunders (A4) : basse
Billy Fender : guitare
Joel Cohen (A3, B1) : guitare
Michael Howell (A3) : guitare
Jimmy Nelson : batterie
Gaylord Birch (A3) : batterie
Eccleston W. Wainwright (A4, B2) : batterie
King Errisson : congas
Kenneth Nash (A3, B1) : percussions
Martin Fierro : saxophone, flûte
Arrangements : Merl Saunders, Tony Saunders
Producteur : David Axelrod, Merl Saunders
Credits Discogs : http://www.discogs.com/Merl-Saunders-Me ... se/1176018
Peu d'infos sur ce pianiste américain ayant travaillé avec Jerry Garcia ainsi que dans le jazz, le blues et ailleurs. J'ai découvert cet album il y a 6 mois à la sourde, pour réduire les frais de cochon chez un boucher qui n'avait que de la bonne marchandise, du moins de la marchandise qui me parlait, du coup j'ai testé et bien m'en a pris!

Du funky Clavinet en veux-tu en voilà sur ce Aunt Monk ouvrant le disque, des syncopes rythmiques, un super morceau.
Suit un très agréable jazz bluesy qui swingue avec solos d'orgue, de flûte et de guitare entre chaque répétition du thème, du petit lait!
Wondering Why est un morceau vocal calme néanmoins puissant avec le Rhodes et la flûte.
Survient alors Easy Evil qui aurait très bien pu être une composition de Stevie Wonder et où le Rhodes est à l'honneur, efficace!
La face B commence également très fort avec Bolinas Brown, Merl caresse son Rhodes avec vélocité et la guitare délivre un solo au son funky, un poil crunchy mais bien funky avec la wah par-dessus, le morceau est énergique et comme depuis le début du disque, la section basse/batterie fait du bon boulot!
Les 2 morceaux qui suivent sont davantage des ballades, Ain't No Woman Like The One I've Got aux sonorités superbes aussi (on est amoureux du Rhodes ou on ne l'est pas!) et When I Die faisant la part belle au sax qui chante la mélodie avant de la triturer dans son solo sur fond de rythmiques endiablées.
L'album se termine avec le très groovy Righteousness, sur lequel se pose délicatement le sax et où le Clavinet fait des ravages mélodico-rythmiques, gros gros morceau!
Un album à découvrir puisque c'est de la bonne zique
