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Après la réussite du soundtrack du film The Mack sorti en 1973, Willie Hutch récidive avec la bande son du film Foxy Brown, un film de Jack Hill qui est une relecture de son propre film Coffy avec la même actrice, l'éblouissante Pam Grier, et Antonio "Huggy" Fargas:
Pam Grier ( ):
Le trailer:
Le soundtrack:
1 - Chase
2 - Theme Of Foxy Brown
3 - Overture Of Foxy Brown
4 - Hospital Prelude Of Love Theme
5 - Give Me Some Of That Good Old Love
6 - Out There
7 - Foxy Lady
8 - You Sure Know How To Love Your Man
9 - Have You Ever Asked Yourself Why (All About Money Game)
10 - Ain’t That (Mellow, Mellow)
11 - Whatever You Do (Do It Good)
EXTRAITS:
Chase, super be titre avec une intro Shaftienne:
Theme Of Foxy Brown, paru en single, encore du lourd:
Give me some of that good Old Love:
Out There:
L'ENORME Foxy Lady:
You sure know how to love your man:
La bande-son de Foxy Brown est donc à nouveau un coup de maître pour Willie Hutch, qui fait encore mieux que ce qu'il avait fait sur The Mack, et qui était pourtant remarquable.
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
encore une BO énorme d'un Willie Hutch inspiré qui alignera les LP d'anthologie. Je suis un inconditionnel, je crois que j'ai tous ses albums, que je trouve tous au moins très bons, même son dernier en date (Sexalicious, 2002)
Justement Funkiness, si tu as tous les albums de Willie Hutch, alors par quels chefs d''oeuvre commencer ?
J'avoue ne connaitre que les 2 classiques Blaxploitation, brillamment chroniqués par notre ami The Funky Whistler.
Aparté (suggestion) : Willie Hutch me fait penser à Johnny Bristol. Comme cà.
Fully Exposed (Motown M 784V1 US LP 73)
The Mark Of The Beast (Motown M6 815S1 US LP 74)
Ode To My Lady (Motown M6 838S1 US LP 75)
Concert In Blues (Motown M6 854S1 US LP 76)
mais il y a les tous premiers que je n'ai pas et qui sont différents mais très bons aussi
en tout cas, The Mack et Foxy Brown pèsent lourd dans sa discographie
Johnny Bristol fait partie des artistes qui a priori m'attirent beaucoup mais dont je suis toujours déçu après l'écoute de leurs albums; car trop inégaux; trop de "weak moments" alors qu'ils ont le potentiel pour tutoyer les plus grands.
C'est ce que j'appelle dans mon jargon personnel le "syndrome de Bristol", et pourtant j'ai toujours espoir de trouver chez eux l'album ultime !
Deuxième conséquence : quand un artiste est frappé de ce syndrome, l'étiquette lui colle à la peau (presque) toute sa vie même si j'ai écouté qu'une (infime) partie de ses disques.
J'avoue que, , Willie Hutch me fait un peu cette impression là; y a pas plus tard qu'une heure je viens de m'écouter le "Fully Exposed", et patatras rebelote et 10 de der, (cri de guerre pour le syndrome bristol ), une première face géniale et puis flop sur la face B (sauf son premier titre), et pourtant quelle est belle cette face A !
Donc tu n'achètes que des albums où les deux faces sont bonnes à 100%?
Tu as combien de disques chez toi? 5? OK je charrie!
Non franchement des artistes comme Willie Hutch et Johnny Bristol (surtout Hang On In There) sont des artistes dont je ne peux pas éviter un seul disque...
Si tu aimes la Soul 60's va écouter le premier LP de Hutch sur RCA... Une merveille (pour moi)
Finalement, après moults (ré) écoutes, consulter le conseil des Sages de Soùl, je proclame solennellement que "Foxy Brown" est un classique de la Blaxploitation et en même temps le Masterpiece de Willie Hutch. Voilà c'est dit.
Je crie encore plus fort que la Face A par son déroulement, sa cohérence, l'atmosphère qu'elle dégage est l'une des faces les plus stratosphériques de la blaxploitation (au même titre que Superfly), sans pour autant être portée par un hit majeur.
Cette face s'écoute comme un très bon polar : cela commence par un morceau classique de "Chase" qui démarre ici tranquillement et non sur les chapeaux de roues et qui annonce le "Theme of Foxy Brown", groovy à la perfection, les choeurs cuivres et cordes aux gardes-a-vous vers une sorte de paroxysme.
Puis la tension baisse sur "Overture Of Foxy Brown", chute carrément sur "Hospital Prelude Of Love" où elle fait place là à un véritable prélude voix, organ et harpes d'une beauté à couper le souffle.
Le rythme reprend avec "Give Me Some Of That Good" sur une base funky avec guitares whah wah et des cuivres annonciateurs du drame.
Le final de la face A, c'est comme la dernière scène du film Chinatown avec Nicholson, la nuit quand le travelling arrière laisse les héros meurtris sur le bitume - les sirènes hurlantes ici remplacées par une basse énorme, des effets d'échos déstabilisants et des cordes tragiques à mourir.
La face B, le point faible de Willie - heureusement qu'il ne s'est pas lancé dans des triples album concept - ne survit que par les 2 perles "Have You Ever Asked Yours" et surtout "Ain't That Mellow" (qui rejoint le niveau strato de la face A), le reste étant des morceaux funky lourds, monotones, qui jouent surement sur la tension, l'attente, (l'ennui ?), la transe ?, sans rupture de rythme, sans jaillissement non plus. Vous avez compris que je suis pas fan de ce genre de morceaux.
Ceci dit, le reste des titres donne à cet LP un Parfum de Classique. Parfum de femme ?
Et si ce parfum n'émanait il pas de Pam Grier ?, et si la face A n'a pas été pour Willie Hutch qu'un immense "Ode à l'amour" envers l'actrice ?, la face B traduisant, quant à elle, la désespérance - et l'impuissance créatrice - d'une rupture ...
Note: 5 stars / 6
Credits
Backing Vocals – Carol Willis, Julia Tillman*, Maxine Willard*
Bass – Lawrence Dickens
Drums – Abe Mills, Gene Pello
Flute – Ernie Watts
Guitar – Arthur Wright, Halbert Taylor, Tim Lawson (2)
Horns – A.D. Brisbois*, Fred Jackson, Lew McCreary, Oscar Brashear, Plas Johnson
Keyboards – Nate Morgan
Mixed By – Art Stewart
Producer, Arranged By – Willie Hutch
Saxophone – Carl Suttles
Saxophone [Baritone] – William Green
Saxophone [Tenor] – Bob Kee
Trombone – George Bohanon
Trumpet – Daniel Ackerman*
Vibraphone, Tambourine – Gary Coleman
Une tuerie FUNK postée sur fb par le Révérend. :yeahhh:
Il existe un autre 45T...
Dernier message
Mo-Funk :monster: :love1: :whaaam où comment, tel HULK , tout casser mais là rien qu'à travers la rythmique : démonte tête ce morceau. Un moment que je ne l'avais écouté, et là c'est comme un pan de mur métallique et bétonné...
, Willie Hutch me fait un peu cette impression là; y a pas plus tard qu'une heure je viens de m'écouter le "Fully Exposed", et patatras rebelote et 10 de der, (cri de guerre pour le syndrome bristol 
), une première face géniale et puis flop sur la face B (sauf son premier titre), et pourtant quelle est belle cette face A ! 
