En écoutant les deux dans la foulée, c'est vrai que White Lightning est plus redneck dans l'esprit, on y entend largement fiddle, harmonica et banjo mais dans un style souvent très punchy que je trouve très original ("Run Around Too", "Running The Cops", "Escape & Hound Chase")". C'est une B.O. qui fusionne des sonorités country cajun à des rythmiques plus funky. Sur ce dernier point, certains instrumentaux font vraiment mouche au niveau du groove ("Evasive McClusky", "Funky Road", "In The Stix").
Gator a un plus gros son au niveau de la production, les rythmiques sont encore plus marquées vers la blax', mais pour moi ces deux B.O. sont complémentaires et indissociables. C'est le même registre ambiance courses poursuites dans le bayou, avec effectivement trois ans d'écart entre les deux et donc forcément encore plus d'influences soul cinéma ingurgitées pour Bernstein sur l'opus de 1976.
