Label Face A
Label Face B
Titres
A1 Music Makes You Feel Like Dancing 6:32
(L. Payton)
A2 Right Place 6:32
(M. Grudge, R. Williamson)
6:32
A3 Get Up To Get Down 6:29
(R. Muller)
B1 Watch Out 6:31
(R. Muller)
B2 It's Alright 4:23
(J. Wong, M. Grudge)
B3 Shakit 6:31
(R. Muller)
B4 I Want Some Action 3:56
(P. Barr)
Crédits
Enregistrement : Opal Studios, NYC et Soundworks Studios, NYC.
Arrangements : Randy Muller
Production : Jeff Lane
En 1979, à peine 4 ans après être arrivés sur la scène musicale, Brass Construction sort ce qui est probablement le disque le plus apprécié par les funkateers de l'Hexagone en tout cas.
Un concentré de funk... Un incontournable, un classique.
Une pochette on ne peut plus sobre avec juste le symbole du groupe, les cuivres, et un gros V (5) du même métal!
Au dos les têtes hilares (pour la plupart) des membres encastrées dans le 5...
Bizarrement un seul single extrait du LP atteindra les charts, "Right Place" (#41 en Janvier 1980).
Chez les Anglais ce sera "Music Makes You Feel Like Dancing" qui aura les honneurs des charts avec un #39.
Un album quasiment exclusivement dédié aux dancefloors...
"It's Alright" (ouvre le 'bal' avec un son typiquement Brass Construction, walking bass, guitare avec effets, et chant collectif, violons qui sous-tendent ou ponctuent le groove. Les "ah - yeah yeah, ah - yeah" me font penser aux "ah - bip bip" des choristes de Rick James sur certains titres. "If you want to dance, let me see you get down..." Randy Muller sait qu'ils ne sont pas venus enfiler des perles alors il exhorte les troupes de funkateers à se bouger un peu!)
"I Want Some Action" (Comme si ça ne suffisait pas, on redemande de l'action, du funk... Un mid-tempo, où la basse glougloute généreusement, ça met un peu de temps à vous prendre peut-être à cause de la mélodie du chant, mais dès les refrains ou les parties instrumentales, ça déroule bien)
"Watch Out" (Ouchhhhhhhhhh la basse de l'intro découpe en rondelles aussi bien que le couteau bien affûté de ton boucher. Petite cocotte de guitare à gauche, quelques cuivres à droite. La voix de Randy immédiatement reconnaissable. "Watch out, watch out, here we come..." A écouter LOUD! Après la montée des violons, ça explose à 2'22", les cuivres découpent et exactement 25 secondes plus tard à 2'47", c'est le break avec la basse, puis le solo de synthé. C'est chirurgical le Funk. Il faut les bons ingrédients, mais surtout savoir les assembler au moment pile poil où ça le fait! Mince ce morceau me vrille la tête!)
"Right Place" (Intro célébrissime avec la grosse caisse et la guitare rythmique. Un incontournable des sets live du groupe. La basse qui 'descend' son escalier et boom. Le riff des cuivres est tellement bien trouvé qu'on se prend à le siffloter en moins de temps qu'il n'en faut pour arriver au bout du titre!)
"Music Makes You Feel Like Dancing" (Ça démarre sur les chapeaux de roues sans qu'on sache vraiment où l'on va jusqu'à la ponctuation au bout de 15 secondes plantée avec force par un synthé en folie! Sur la vidéo vous pouvez admirer le macaron du 12" sorti en Angleterre en 45 rpm de surcroît pour une dynamique de folie. Les paroles sont accessoires, tout tend vers le groove hypnotique, la transe avec une certaine monotonie pour plus d'efficacité et saupoudrée de cordes aériennes en attendant les cuivres qui boostent lorsqu'il en est besoin. 3'53" marque le long break avec les synthés)
"Get Up To Get Down" (L'emblême du disque, l'intro résume en quelques secondes la tuerie mondiale. Claps, chant un peu comme sur "Get Up" sur l'abum précédent. Mais là le rythme est lent, funk bien gras, surtout que le synthé basse débarque pour lancer le tout dans la stratosphère, "got to get up, got to get up, got to get up, get on down"... Pas besoin de philosopher la simplicité prime pour entrer en contact avec tes tripes. On ne s'adresse pas à la tête là. Déjà que la pauvre doit être sérieusement affectée par les fumées diverses inhalées ou les liquides ingurgités à l'heure où le DJ balance ce son, elle rend les armes vite fait et laisse les hanches décider du sort réservé au reste du corps)
"Shakit" (pour finir en beauté, une ligne de basse bien ronde, "one two everybody are you ready, three four get on up, five six everybody are you ready, seven eight shake it on up Shakit!" ahhhhhhhhh le bon feeling! Je suis épuisé et en sueur moi! A la Casa de Wonder B la température est montée sévèrement! C'est une fin de face B tellement bonne qu'on se sent obligé de remettre le diamant au début de la face...)
: le genre de son que j'aime sur un dancefloor, il faut que ça prenne le mental et là tu lâches prise direct, WAOW !!!!!! TROP COURT !!!!!!! 
: à 11 secondes, un HOU !!!!!!!!!!! grave et puissant, c'est comme une caresse pour mes oreilles, je suis addict à ce genre bien musclé, de la bombe sonore Funk. Irrésistible, impossible de garder son cul sur une chaise lors d'une soirée avec la propulsion que procure les instru et le chant. N'empêche lors de soirées dansantes, je n'ose imaginer ce que cela devait donner sur la piste. 
: très sensuel / chant et la mélodie enlace les sens. 
: c'est à partir des 2mn28 que j'apprécie plus le morceau, j'adore quand les cordes sont présents sur ce type de rythmique. Et l'ampleur ne fait que s'installer, et à partir des 3mn53 c'est juste le pied, instru ronds et le corps est mené par l'énergie et toujours ces pointes légères des violons ensorcelants. Moins fan des moments où le rythme ralentit, mais c'est juste 2 fois sur près de 6mn30.
: le chant du lead 
) le 5ème opus de Brass Construction que en 2010 grâce aux réed CD remasterisés de Laurence Prangell sur Soul Brother records... les 3 albums réedités en 2010 (les 2 premiers albums et cet opus 5) se sont faite avec des livrets signés de Randy Muller 
je restais sur les suivants, je pensais que celui-ci était soul 
