[TV] Docu Betty DAVIS sur Arte

[Wonder B]

Bientôt sur ARTE à ne pas manquer!!!!

Betty Davis, la Reine du funk de Phil Cox (France/Royaume-Uni, 2017, 52mn).
Diffusion sur Arte le 9 mars 2018 à 22 h 55. Rediffusion le 31 mars à 5 h 20.

Voici le communiqué de presse!

"Il y a toujours eu un petit oiseau à l’intérieur de moi, mais c’est devenu un corbeau noir”. Longtemps oubliée avant de s’imposer comme un mythe, Betty Davis, sorte de Prince au féminin nimbé de mystère, a traversé et embrasé la scène de la musique soul-funk américaine dans les années 1970. Diva survoltée à l’allure follement sexy, cette enfant de Caroline du Nord, songwriter dans l’âme – premières chansons à 12 ans –, débarque à Harlem en pleine ébullition de la blaxploitation, et dynamite bientôt l’image de la femme artiste noire. Coupe afro, bottes dorées et minishort à paillettes, l’ancienne mannequin, chanteuse et auteur-compositeur – elle écrit aussi pour The Chamber Brothers et The Commodores –, invente un funk sauvage et provocateur, incarnant à elle seule le credo “Black is beautiful”. Un soir au Blue Note, cette amie de Jimi Hendrix – dont elle figure une indocile petite sœur glam – et de Sly Stone croise Miles Davis. Coup de foudre et mariage. À sa nouvelle muse magnétique, le grand Miles fait découvrir Rachmaninov et Stravinski, elle le libère et l’initie à la musique électrique et à l’excentricité. De courte durée, l’union torride marque un tournant dans la carrière du génial trompettiste, lui inspirant le culte Bitches Brew, tandis que la “Nasty Gal” (“mauvaise fille”) – titre d’un de ses albums – poursuit sa route explosive en solitaire, avant de disparaître des radars, dévastée par la mort d’un père adoré.

“Ce qu’elle faisait sur scène, toute femme rêverait de le faire”, résume une de ses amies. Pour la première fois depuis trente-cinq ans, Betty Davis sort de son silence. De sa voix grave, elle retrace avec émotion et pudeur son parcours météorique, sans toutefois jamais se montrer. D’elle, on n’entreverra que les ongles émeraude, son humble appartement et cette estampe d’Hokusai, témoignage d’une passion ancienne pour le Japon. Au travers de son témoignage et de celui de ses proches, Phil Cox signe en délicatesse un portrait intime de cette reine du funk, étoile filante – aujourd’hui samplée par Ice Cube – de la révolution culturelle et sensuelle de la blaxploitation.

[FredW]

Incroyable qu’on ait réussi à la faire parler!
Je me souviens de la lutte qu’il a fallu faire pour rééditer ses 4 albums... hâte de voir ce docu!

[bluesy]

[Wonder B]

Ouais c'est au minimum à enregistrer!!!

Le docu était en projet depuis des années mais Betty a été extrêmement difficile à apprivoiser alors je n'ose imaginer ce à quoi çà va ressembler...

[Phil]

je n'ose imaginer ce à quoi çà va ressembler...

A pas grand chose malheureusement.

Voici donc ce fameux documentaire : https://www.arte.tv/fr/videos/070808-000-A/betty-davis/

Si je le mets c'est juste pour compléter le sujet car j'ai été très très déçu !

Vous jugerez par vous-même...

[Wonder B]

Ah merde alors Phil................

[Phil]

Il y a quand même quelques trucs à sauver, comme les interviews de ceux qui l'ont bien connu -il y a même une séquence quasi surréaliste où elle parle au téléphone avec ses anciens musiciens qui lui demandent de revenir !

Mais dans l'ensemble c'est trop frustrant, il y a pas mal d'extraits de concerts mais sans le son correspondant. A la place on entend des extraits de ses disques. Misère !!!

[Wonder B]

Ah la tristesse...

[bluesy]

...il y a pas mal d'extraits de concerts mais sans le son correspondant. A la place on entend des extraits de ses disques. Misère !!!

Le plus important : on parle de BETTY DAVIS sur une chaine française.
MERCI ARTE !


EDIT
Une fin que je n'attendais pas, effet de frustration, résultat : j'ai un peu beuglé devant l'écran.
Malgré tout, trop contente de ce passage à la tv d'une artiste qui le mérite amplement.
BETTY DAVIS 4EVER : sa musique donne la pêche, son chant fait hurler, son groove est une exultation du système nerveux.

[Wonder B]

Bon c'est vrai que j'ai kiffé de la voir sur scène même si ce n'étaient que des extraits courts et sans son...

Mais force est aussi de constater qu'on ne la voit que deux ou trois fois et de dos ou alors un œil en gros plan ou ses mains, mais jamais on n'entend sa voix sauf dans le coup de téléphone des gars de son groupe qui ne l'ont pas vue depuis plus de 20 ans et dès que l'un d'entre eux propose d'enregistrer quelque chose à nouveau ensemble ou même de lui rendre visite, elle répond par "merci, c'était sympa de vous parler" qui veut bien dire qu'il n'en est pas question...
Alors du coup forcément on reste un peu frustré...
C'est vrai que j'attendais aussi de savoir l'exacte raison de sa brusque disparition des écrans radars (même si sa copine dit que c'est le décès de son père qui a provoqué cette disparition, je reste sur ma faim), (d'ailleurs son groupe n'en sait pas plus que moi), mais bon je suppose que le réalisateur a fait tout son possible et qu'il aurait sûrement préféré avoir plus d'images et une vraie interview de Betty...

Enfin comme le dit Bluesy on parle d'elle et c'est déjà pas mal...

[kata]

T'as raison Bluesy, le monde entier attend qu'on parle de Betty Davis et Arte nous a gâté, on est parmi les premiers servis.
Pas déçu non plus, vu que je ne connaissais rien de cette icône à part le coté bombe torride femme de Miles et tout ce qu'elle pouvait dévoiler dans ses albums, retiens surtout que l'image publique n'était pas forcément celle de l'intimité et qu'elle n'était pas en reste question création et arrangements musicaux, regrette bien sûr le manque d'extraits de concerts consistants avec du son, doit bien y avoir des bandes vidéo quelque part, mais il faut respecter son silence et son droit à la tranquillité.

[FredW]

J’ai été très ému de ce reportage qui ne peut être que frustrant, mais indispensable car il n'aura pas de suite
Cela dit voir ses musiciens se rassembler (et là ce que ça joue !) pour lui dire de revenir chanter ça m’a autant touché que de crier Stand! à Monsieur Sly Stone sur scène
Le miracle ne viendra pas non plus pour elle.
Betty est l'idole née bien trop tôt et à jamais invisible, on le devinait déjà; regardez les efforts des frangins hollandais pour la rééditer il y a 15 ans...
Mais est-ce que la suite de la carrière d'une autre lionne comme Tina enlumine davantage une légende ?

Betty Marbry ne vit plus dans la rue sans doute grâce à eux (injuste de les oublier) comment accepter pour autant qu’on ne puisse rien faire pour aider que de l'aimer, admirer ses éternelles jambes comme son coup de reins, et surtout toujours, toujours écouter son cri de vie

[titisoul]

Comme vous, content de voir que l'on parle de cette grande Dame en 2018 mais aussi frustré de ne pas avoir vu plus d'images d'époque. Pas d'extraits disponibles de ses concerts avec le son

[bluesy]

...et surtout toujours, toujours écouter son cri de vie

C'est joliment dit.

Tout en regardant le documentaire, je me suis dit : "il manque une artiste à interviewer".
Et j'ai pensé of course à Lisa Kekaula, chanteuse puissante des BellRays, Lisa & The Lips.
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DES LIONNES, DES TIGRESSES sur scène... et un chant, un grain vocal qui vous ravale la façade, vous explose dans la tronche, le tout posé sur des guitares fusantes et une rythmique tellurique souvent effet d'un direct d'Ali dans les gencives. De la MUSIQUE QUOI !!!!

[Adriok]

Je suis tombé un peu par hasard sur ce docu et j'avoue qu'il m'a vachement ému ! Le réalisateur a certainement fait du mieux qu'il pouvait avec le peu qu'il avait à se mettre sous la dent alors chapeau.

Le parallèle est un peu osé mais son histoire m'a fait penser à Captain Beefheart/Don Van Vliet, génie du rock qui lui aussi s'est retiré de la vie publique après avoir été pas mal abimé par le music business...