Exact, c'est pour ça que je redis que je n'ai rien contre le fait qu'un album soit commercial. Sauf quand l'objectif de vendre prend le pas sur l'intégrité musicale.Jean a écrit :Je ne suis pas d'accord... on n'est pas loin du révisionnisme là. Le commercial d'aujourd'hui n'est pas le commercial d'hier... au sens où vous l'entendez.
Je réfute radicalement ce terme, comme je l'explique plus haut. Tous les artistes (à part quelques nihilistes que je ne connais pas) font des disques pour qu'ils soient vendus. Miles Davis a enregistré, comme les autres, des disques pour les VENDRE, pour toucher le PLUS LARGE PUBLIC.
Or, Miles Davis (comme beaucoup d'autres) n'a pas sacrifié son Art au business: il voulait vendre plus de disques et toucher un plus large public, mais (et c'est là où c'est important), il n'a pas aseptisé sa musique pour parvenir à cet objectif. Il n'a pas fait du jazz-fusion d'ascenseur pas plus qu'il n'a rejoué Kind Of Blue alors que le public le lui redemandait.
Jean a écrit :Il y a quand même un point sur lequel on est presque tous d'accord, la meilleure période de Miles, c'est la période bop, le quintette avec JC, je dirai même les premiers albums Columbia.


Les eighties ne l'auront malheureusement pas épargné par contre: les prods de Marcus Miller sont à quelques exceptions près insipides et datées.
