
Titres
A1 The Pride (Part 1 & 2)
A2 Footsteps In The Dark (Part 1 & 2)
A3 Tell Me When You Need It Again (Part 1 & 2)
B1 Climbin' Up The Ladder (Part 1 & 2)
B2 Voyage To Atlantis
B3 Livin' In The Life
B4 Go For Your Guns
Crédits
Disque composé, arrangé, joué et produit par les Isley…
Cette fois-ci, négligeant les studios de L.A. où ils avaient enregistré leur 4 albums précédent pour Epic, ils choisissent de changer de côte et gravent le disque aux studios Bearsville à New-York et le mixent chez Media Sound. Les bureaux de leur label (T-Neck) étant situés dans le New-Jersey, on peut imaginer que ça a dû être plus simple pour eux. Ayant bien appris les subtilités du mixage avec Robert Margouleff et Malcolm Cecil, nul doute que ceci les a aidés à prendre le contrôle total du vaisseau.
Quelques titres sonnent plus rock (sans oublier le Funk) que dans leur précédents albums, notamment au niveau de l’esprit et de l’énergie. C’est flagrant sur le titre qui débute la face B : "Climbing Up The Ladder" ou encore "Livin’ In The Life".
Une nouvelle fois, les ‘Part 1 & 2’ fleurissent sur les titres puisque 4 sur 7 portent cette mention! Ça a le don de me faire sourire à chaque fois !
Pour le gros funk il ne faut pas chercher plus loin que l’entame du disque sur la face A. "The Pride" tel un cuirassé lourd de la Seconde Guerre mondiale classe Alabama (ils ont bien parlé de GUNS dans le titre eh bien nous y voilà !), pète tous les câbles qui vous retiennent avec son clavinet omniprésent et Marvin qui slappe ses 4 cordes pour mettre le turbo. Sans coup férir le premier simple (comme on disait alors en France) extrait de l’album monte comme une fusée au firmament du classement R&B. Il y entre en mars 1977.
Suit immédiatement un de mes morceaux préférés avec "Footsteps In The Dark", avec son tempo lent souligné à la Charleston et le riff de guitare unique. Pas vraiment un slow ni du Funk, çà m’accroche à tous les coups et les chœurs soulful du refrain équilibrent parfaitement tout le reste. Étrangement le titre ne paraîtra jamais en single. Mais à ce jour il reste l’un des plus demandés sur scène.
Deux autres titres émergent sur un 7’’ : "Livin In The Life" qui rentre en juin 1977 dans le classement R&B pour y atteindre le #4 et "Voyage To Atlantis" qui débutera en novembre sans le succès de ses prédécesseurs puisqu’il n’atteindra que le milieu du Top 100 (#50).
L’album sera un énorme succès, restant un total énorme de 40 semaines dans les classements (#1 R&B et #6 Pop), et se vendant une fois de plus à plus de deux millions d’exemplaires récompensé par un double LP de platine.
Sur la face B on trouve le mystique "Voyage To Atlantis", morceau de bravoure d’Ernie sur scène… Un peu son "Maggot Brain" si on veut chercher un parallèle…

A l’intérieur de la pochette gatefold on découvre les paroles des chansons et des photos des Isley en studio tandis que sur la pochette intérieure papier on trouve toute une série de photos live prises probablement le même soir que celle de la pochette.
Une version Soul Trainienne de "The Pride" (part 1 & 2)
"Climbing Up The Ladder" Ernie s’éclate dès le démarrage avec un solo puis un riff bien gras… A 0’52’’ ça envoie du gros son avec la guitare scratch et le clavier.
"Livin’ In The Life" Le clavier lourd qui entame le titre me plaît bien. J’ai choisi un vidéo montage des Isley live collés sur le titre original. Sympa de les voir évoluer sur scène.
"Voyage To Atlantis"
"Tell Me When You Need It Again"